La propagande, la communication gouvernementale, les mensonges, tout ça n’a rien de nouveau...
Ce qui change, c’est le climat délétère, anti-politique général qui s’est cristallisé avec les Gilets jaunes. La "liberté d’expression" ne signifie pas grand-chose quand le but de celle-ci pour beaucoup est la destruction du politique, sa disparition au profit d’on ne sait quoi. Si vous ne croyez pas au politique, ne vous attendez pas à ce que le politique croit en vous. On en est là.
Si le "quatrième pouvoir" s’est mis à critiquer le gouvernement cependant alors que la consanguinité est d’habitude totale entre journalistes et politiciens, il y a là peut-être une nouveauté. D’ailleurs, moins les journalistes font un travail honnête d’information et d’opposition régulière et reconnue, plus le complotisme déglingué, méchant, désespéré, absurde se développe sur les réseaux sociaux. La responsabilité des journalistes est là.