@julien
Mais je n’ai
pas lu qu’il a dit que les idées qui lui déplaisent sont systématiquement de la
haine, il dit que lui il hait, je cite, « l’extrême droite, les fafs,
les natios, les racistes, les antisémites, les islamophobes, les homophobes,
les transphobes, les grossophobes » de la meme manière qu’une personne peut
haïr « les obèses, les gauchistes, les nègres, les pouffes, les
pédophiles ». Si vous ne reprochez pas à Orwell de ressentir de la
haine, je ne vois pas où est le problème, c’est que tout le monde est donc d’accord
avec le fait que c’est un sentiment normal, on ne peut donc rien reprocher à Orwell
sur ce plan.
Mais alors,
si la haine n’est pas le sujet, pourquoi vous revenez là-dessus en écrivant « Haïr
tellement les haineux qu’on en vient à haïr la haine, ou l’inverse, c’est en
effet tragique » ? C’est là que je ne comprends plus, la haine est le
sujet de votre critique d’Orwell ou pas finalement ?
@yoananda2
« S’il
n’y avait pas le mur des cons, je dirais juste "c’est le jeu ma pauvre
lucette". »
Ok.
« quand
tu combat un monstre prends garde de ne pas en devenir un toi même. »
Cela aurait
du sens si le but du combat d’Orwell était d’en finir définitivement avec la
monstruosité ( il ne me semble pas qu’Orwell veuille en finir avec la haine,
bien au contraire, il l’embrasse de tout son être ). Mais si le but est simplement
d’en finir avec les monstres ennemis ( donc les haineux adverses), je ne vois
pas le problème à devenir un monstre ( un haineux) pour combattre un monstre ( un autre haineux). On
peut en effet penser que la monstruosité existera toujours quoi qu’on fasse et
qu’il n’est donc pas question de l’éradiquer mais juste de vaincre des ennemis.
Pour le dire
autrement, je ne vois pas le problème qu’il y’ a spécifiquement haïr des
haineux. Si un type a le droit de haïr des immigrés, je ne vois pourquoi il
serait subitement tragique qu’il soit lui aussi haï, c’est juste le jeu de l’antagonisme
politique, non ?