@Eric_F
Il y’a aussi
une autre hypothèse :
- La police est
garante de l’ordre public et de l’application des lois et détentrices du
monopole de la violence d’état. Les individus qui entrent dans la police, sont
pour beaucoup des gens qui ont le désir de faire face à la brutalité de la société
et de devenir le bras armé de l’État. Donc dès le départ, cette institution va
attirer certains types de profils parmi lesquels on retrouvera une
surreprésentation d’individus qui défendent des valeurs d’ordre et sécuritaire très
compatibles avec les valeurs de droite et d’extrême droite.
-On n’entre
pas dans la police comme dans un moulin, c’est une organisation structurée et très
hiérarchisée dans laquelle la relation commandement/obéissance est prégnante. L’adhérant
va etre formé pour remplir sa fonction, il doit donc acquérir la sous culture policière et
cela va considérablement influencer sa manière d’etre, l’habitus comme dit Orwell
plus haut.
-Ces deux
éléments vont déjà avoir un impact considérable sur les relations que vont entretenir
les policiers avec leur environnement. Mais en plus des éléments internes à la
sous culture de cette profession, il faut rajouter les éléments externes :
l’ethno-stratification de la délinquance et de la criminalité, les politiques sécuritaires
gouvernementales et les différentes législations d’exception comme l’état d’urgence
vont entrainer les forces de l’ordre dans une dynamique de radicalisation de leurs
convictions et de pratiques.
De là, il n’est
pas étonnant qu’une majorité de filcs votent RN ( jusqu’à 70 % à certaines
élections) et qu’un certain nombres d’entre eux soient franchement racistes.
Cette hypothèse n’est d’ailleurs pas contradictoire avec la vôtre.