@yoananda2
« ouai
sauf qu’on ne peut pas mettre dos à dos la culture de l’excuse de droite et
celle de gauche, parce que, il y a 2 générations en arrière le pays était
(quasi) entièrement blanc »
Je ne vois pas ce que ça change à mon propos.
Ce que je dis
ici, c’est que l’argument de la culture de l’excuse n’est qu’un prétexte. Donc
si des droitards défendent la « continuité raciale du pays », qu’ils
le fassent mais pas en en accusant les autres quand ils en usent et en servant à
leur avantage quand ça les chante. Sinon, c’est la culture de l’excuse à
géométrie variable, il y’en a une bonne et une mauvaise, et ça devient la même histoire
que celle des bons et des mauvais chasseurs des inconnus.
@CoolDude
« Vous
pouvez aussi ajouter une petite couche d’intérêt personnel ou de classe. »
Tout à fait
et il y’a aussi une dimension racialo-identitaire derrière cette culture de l’excuse
qui consiste à excuser et défendre les flics racistes. Et là ce n’est pas juste
une question de classe car on retrouve aussi cette tendance chez des prolos. Il y’a derrière une aspiration politique "identitaire" que zobzob a eu les burnes d’énoncer clairemement : « une police forte, débarrassée de la diversité, qui exerce avec une
poigne de fer bien typée chilienne des grandes cuvées, une répression féroce
dans les quartiers du magrehbistan et des congoïdes. Aimable et serviable
avec les européens de souche, ça va de soi ».