@Voter Après la Monnaie
Une économie peut être post-monétaire si vous voulez, ça reste la même chose.
On peut creuser un peu mais c’est technique comme vous pouvez l’imaginer.
L’économie vient du grec ancien oikonomía. Un oikos —
du grec ancien οἶκος, « maison », « patrimoine » — est l’ ensemble de
biens et des hommes rattachés à un même lieu d’habitation et de production, une
« maisonnée ». Il s’agit à la fois d’une unité familiale élargie — des parents
aux esclaves — et d’une unité de production agricole ou artisanale. Nomos c’est gérer, administrer. En ce sens oikonomía renvoie à l’administration de la maison propriétarienne en tant qu’activité humaine commercialisée. L’oikonomía est donc le lieu où la valeur d’échange exerce son emprise sur les individus.
D’où le fait que l’éco-logie est forcément ce qu’elle est aujourd’hui et qu’il ne faut pas en attendre quelque chose de révolutionnaire. Elle ne le sera jamais et continuera à reproduire les rapports de pouvoirs qui caractérisent nos sociétés.
Il est profitable de mettre en lien l’oikos avec le dem. Il est coutume de dire que le dem/demos, c’est le peuple. C’est rester en surface de ce qu’il signifie réellement.
Ce demos ne remonte pas à la nuit des temps, il a été introduit via les réformes de Solon et Clisthène dans la grèce antique (Vè siècle avant notre ère).
Le dem correspond à une unité terrioriale de la valeur d’échange. C’est-à-dire qu’il apparait dès lors que
le groupe a été dépossédé de son produire, que l’argent s’est mis en mouvement et que les solidarités traditionnelles ont été détruites. Le demos c’est la dépossession du genos qui subsistait avant (la même chose plus ou moins mais sans la valeur d’échange qui exerce son dictat à l’intérieure de l’unité territoriale).
Vous en tirerez les conclusions qui s’imposent...
Merci pour le lien vers la BD, je la consulterai à l’occasion.
Au plaisir également