Reportage intéressant.
Selon moi,
le principal obstacle d’une alliance souverainiste au-delà des logiques d’appareils,
c’est la prégnance du clivage gauche/droite qui ne fait que s’accentuer avec la
crise identitaire.
On peut
toujours hurler haut et fort que ce clivage n’existe pas et n’est qu’une invention des journaleux pour se tirer la nouille mais même si on ne
considère que la possibilité d’une union des bases, comment réunir au sein de
la même alliance un militant intersectionnel LFI sympathisant du comité pour
Adama et un militant DR qui adhère à toute la rhétorique Fdesouche de l’invasion/colonisation
extra européenne ? On va me répondre que le principe de l’alliance est
justement de s’unir avec celui qui pense différemment mais là je ne vois pas
comment ça peut se faire, à moins de mettre les thématiques sociétales
et identitaires de côté momentanément et se concentrer essentiellement sur les
questions de souveraineté mais c’est exactement ce qu’a fait l’UPR et le résultat
a été que ce parti a été considéré d’extrême droite par les gauchards et considéré
comme baboucholatre et immigrationniste par les droitards, finalement on lui a reproché
ses silences.
Le sentiment
que j’ai en matant ce reportage, c’est que l’union des souverainistes ne peut
pas être autre chose que
l’union des droitards souverainistes. Et électoralement, ça ne pèse rien.