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Joe Chip Joe Chip 27 juillet 2020 00:13

@alphomega

Bof, pas terrible ce diagnostic psy.

Les propos relatés dans le Monde semblent plus indiquer un trouble paranoïaque voire un complexe de persécution, ce qui ne serait pas étonnant au vu de sa situation. 

Et ça ne change rien au problème de fond : pourquoi cet homme se trouvait-il encore sur le territoire national malgré plusieurs rejets de ses demandes de régularisation et une obligation (administrative) de quitter le territoire depuis 2019 ?

Il me semble aussi que la responsabilité du diocèse est engagée dans cette histoire. Les cathédrales appartiennent à l’Etat et sont affectées à l’Eglise Catholique qui doit en assurer le gardiennage et la sécurisation :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affectation_(culte)

L’affectataire a un devoir de gardiennage associé à la remise des clefs, et ceci, pour l’ensemble de l’édifice. C’est en effet le curé qui a « la police » du lieu, il est légalement le seul à détenir les clés de l’église. Compte tenu de ses nombreuses charges, il peut confier le service des clés et de gardiennage à une personne pour un temps donné qui devra lui rendre compte de ce qui se passe dans l’édifice.

Parmi les dépenses que le propriétaire a la possibilité d’effectuer pour assurer l’entretien et la conservation de l’église communale, figure la rétribution d’un gardien. Le gardiennage que le Conseil d’État définit comme « surveillance de l’église au point de vue de sa conservation »4 est un emploi communal. Le gardien peut être un laïc, employé avec l’accord de l’affectataire, mais ordinairement, c’est au curé que les propriétaires confient cette fonction, en le rétribuant en conséquence.

Le devoir de gardiennage entraîne, pour le curé, un devoir de surveillance qui l’oblige à signaler au propriétaire tout ce qui se dégrade ou nécessite une intervention, et de l’avertir de tout péril imminent sur un bien.

Il a le devoir également de conserver en l’état le lieu et le mobilier qui appartient au propriétaire.

Autrement dit, et sous réserve de précisions juridiques à apporter, le diocèse et la hiérarchie de l’Eglise a dérogé à plusieurs règles en employant un "bénévole" qui n’était pas régularisé et visiblement inapte à assurer la fonction de gardiennage et de surveillance des lieux.
Non seulement Bruno Le Maire n’aurait pas dû annoncer immédiatement que l’Etat (c’est à dire les contribuables) prendrait à sa charge les travaux de restauration, mais il aurait dû exiger des explications de la part du diocèse. 

L’Eglise catholique et l’Etat sont visiblement main dans la main pour contourner la loi. 




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