• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


En réponse à :


1 vote
Étirév 5 septembre 2020 15:12

La mécanique céleste
On n’aperçoit dans l’Univers que deux causes de mouvement : la première, c’est la propriété motrice de l’atome, c’est-à-dire le mouvement spontané des corps, c’est la force électrique. La seconde, c’est la réaction des éléments qui ne jouissent pas de leur degré normal de densité.
En réalité, la première seule est une cause, la seconde est un effet.
Pour comprendre le mécanisme des divers mouvements de rotation des astres, il faut remonter au début de ces mouvements.
La physique de l’Univers, comme la physiologie des êtres organisés, n’est compréhensible qu’à la condition d’être étudiée dans ses origines.
Les soleils tournent sur eux-mêmes parce que, à l’état d’astres obscurs, ils tournaient sur eux-mêmes ; les astres obscurs tournent, parce que, à l’état de formation nébulaire, l’amas de matières qui préparait un monde tournait sur lui-même.
Le mouvement de rotation acquis à l’origine se perpétue pendant l’évolution astrale : sa cause est au point de départ.
Mouvement de rotation des nébuleuses
Rappelons que la terre a la même origine que les autres corps célestes. Elle a été d’abord une nébuleuse occupant une immense étendue dans l’espace.
L’origine du mouvement de rotation des nébuleuses est dans la pluralité des forces qui agissent sur elles.
Les radiations multiples qui les frappent de toutes parts et contribuent à leur formation, composent une résultante qui agit dans toutes les directions.
Cependant, si les forces étaient égales de tous côtés, le corps resterait stable, mais cette égalité parfaite doit rarement se rencontrer. L’inégalité est le cas le plus général.
C’est l’inégalité des forces qui détermine le mouvement de rotation des corps. L’intermittence y contribue aussi, car les radiations se propagent d’une façon rythmique qui amène des alternances d’action et de repos.
Souvent la nébuleuse se forme dans un endroit du ciel où les radiations se croisent de façon à former un couple au lieu d’une résultante. Dans ce cas, le mouvement de rotation est la conséquence de l’action des deux forces opposées, puisque : « un couple est un système de deux forces parallèles PP’ de sens contraire et égales entre elles, appliquées en deux points différents AB d’un corps solide, et ayant une direction différente de celle de la droite AB qui joint leurs points d’application. Un pareil système ne peut être remplacé par une résultante ; il tend à imprimer au corps un mouvement de rotation. »
Mouvement de rotation des planètes
Le mouvement de rotation sur lui-même d’un corps céleste ayant été acquis pendant sa formation nébulaire, est indépendant du groupe dans lequel l’astre est, plus tard, engagé.
Ce mouvement n’a pas de relation avec celui des autres astres qui gravitent autour du même soleil.
Ainsi, Mercure, dont la masse ne représente que les 2/5 de celle de la Terre, met plus de temps que la terre à tourner sur lui-même ; ses jours ont cinq minutes de plus que ceux de la terre. Jupiter et Saturne, malgré leur volume énorme, tournent sur eux-mêmes près de deux fois et demie plus vite que la Terre, leurs jours ne sont que de 10 heures.
Translation des planètes autour du soleil
Si le mouvement de rotation des planètes sur elles-mêmes est spécial à chacune d’elles, il n’en est pas de même de leur mouvement de translation autour du soleil.
Toutes tournent autour de l’astre qui les éclaire, et ce mouvement général de translation est dû à l’action dynamique des radiations solaires.
La radiation est une force motrice ; elle est rectiligne. Mais si le foyer qui émet la radiation est soumis à un mouvement de rotation, la radiation doit accomplir le même mouvement de rotation. Et, en tournant, elle imprime à tous les corps situés dans son aire immense un mouvement de translation.
Or, le soleil tourne sur lui-même en 25 jours. En tournant, ses radiations qui tournent avec lui, font tourner autour de lui tous les corps qui occupent l’espace dans lequel son action s’étend.
Cependant, toutes les radiations n’exercent pas cette action mécanique. Celles qui s’arrêtent à la surface des planètes n’y prennent pas part. Elles se transforment en lumière ou en action chimique, et leur arrêt s’annonce par une hausse thermométrique qui nous révèle la puissance de la force annulée. On a dit que : « La chaleur émise par le soleil à chaque seconde est égale à celle qui résulterait de la combustion de onze quatrillions six cent mille milliards de tonnes de charbon de terre brûlant ensemble. Que cette même chaleur ferait bouillir, par heure, deux trillions neuf cents milliards de kilomètres cubes d’eau à la température de la glace. »
Plus un astre est rapproché du soleil plus il tourne vite. Et c’est encore pour cette raison que le mouvement de translation des planètes s’accélère à leur périhélie et se ralentit à leur aphélie.
Nous pouvons nous représenter les radiations solaires comme formant une roue immense, dont le soleil est le centre.
Chaque dent d’engrenage de cette roue est représentée par un faisceau de radiation animé d’une puissance mécanique qui varie avec le carré de la distance.
Représentons-nous les planètes comme étant d’autres petites roues placées à des distances diverses dans la grande roue. Il est évident que cette dernière, en tournant elle-même fera tourner les petites roues.
Ceci ressemble au système des tourbillons de Descartes dans lequel nous voyons déjà l’Univers constitué par des amas de particules invisibles gravitant autour de certains centres.
COSMOGONIE




Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON