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Étirév 17 septembre 2020 09:42

Le Covid-19, la démocratie, l’agenda mondialiste et ses « lumières »
« il serait indispensable, disait déjà Marquis de La Fayette, d’être renseigné avec certitude pour redresser la politique et la débarrasser de l’abjection qui la mine en menant le monde à la débâcle »
Effectivement, rappelons jusqu’à ce que tout le monde en est pleinement conscience, qu’après 1789, la France est passée d’une monarchie qui avait pour contre-pouvoirs tous les corps intermédiaires, à une oligarchie financière dénuée de tout contre-pouvoirs, le tout sous le vocable trompeur de démocratie, « vêtement » dont se pare le pouvoir, depuis, sous le prétexte qu’existe une représentation populaire, représentation qui est, dans les faits, c’est-à-dire concrètement, non pas populaire mais contrôlée par des partis politiques sous influence des puissances d’argent.
De plus, René Guénon précise que définir la « démocratie » comme le gouvernement du peuple par lui-même, est une impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre car il est contradictoire d’admettre que les mêmes hommes puissent être à la fois gouvernants et gouvernés, parce qu’un même être ne peut être « en acte » et « en puissance » en même temps et sous le même rapport. Il y a là une relation qui suppose nécessairement deux termes en présence : il ne pourrait y avoir de gouvernés s’il n’y avait aussi des gouvernants, fussent-ils illégitimes et sans autre droit au pouvoir que celui qu’ils se sont attribué eux-mêmes.
Mais la grande habileté des dirigeants dans le monde moderne, ajoute t-il, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible. C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le « suffrage universel » : c’est l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l’aide de suggestions appropriées (sondages par exemple), y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé.
Toute élévation du type humain demande un régime aristocratique. La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect, rend les petits, les médiocres insolents.
Ce n’est donc pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Celle-ci, par définition, ne peut être que le petit nombre, et son pouvoir, son autorité plutôt, qui ne vient que de sa supériorité intellectuelle, n’a rien de commun avec la force numérique sur laquelle repose la « démocratie », dont le caractère essentiel est de sacrifier la minorité à la majorité, et aussi, par là même, la qualité à la quantité, donc l’élite à la masse.
Ainsi, le rôle directeur d’une véritable élite et son existence même, car elle joue forcément ce rôle dès lors qu’elle existe, sont radicalement incompatibles avec la « démocratie », qui est intimement liée à la conception « égalitaire », c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de l’idée « démocratique » c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement. Une élite véritable ne peut être qu’intellectuelle, et c’est pourquoi la « démocratie » ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde moderne.
Seulement, comme l’égalité est impossible en fait, et comme on ne peut supprimer pratiquement toute différence entre les hommes, en dépit de tous les efforts de nivellement, on en arrive, par un curieux illogisme, à inventer de fausses élites, d’ailleurs multiples, qui prétendent se substituer à la seule élite réelle ; et ces fausses élites sont basées sur la considération de supériorités quelconques, éminemment relatives et contingentes, et toujours d’ordre purement matériel. On peut s’en apercevoir aisément en remarquant que la distinction sociale qui compte le plus, dans le présent état de choses, est celle qui se fonde sur la fortune, c’est-à-dire sur une supériorité tout extérieure et d’ordre exclusivement quantitatif, la seule en somme qui soit conciliable avec la « démocratie », parce qu’elle procède du même point de vue.
L’égalité c’est la fin d’une race, « tous dégénérés », « tous fous », tous égaux (et masqués) dans la bêtise ou dans la bassesse c’est la suppression de la hiérarchie des esprits !
Précisons enfin que, dans la Franc-Maçonnerie moderne, nous trouvons l’existence d’une « Maçonnerie mixte » (ou « Co-Masonry », comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise) qui représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception « égalitaire » qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le « féminisme » contemporain et « progressiste », qui ne fait que remplacer ici ou là, à des postes de pouvoir, des médiocrités masculines par des médiocrités féminines.
Pour revenir à l’actualité, et finir de comprendre le but de toutes ses manœuvres hypocrites, sachez que dans l’objectif de hâter sa prochaine disparition volontaire, les autorités politiques en charge de la France relaient avec zèle, voire même anticipent, l’agenda mondialiste (débuté avec les « lumières ») et consistant à appauvrir matériellement, physiquement et moralement la plus grande masse des gens peuplant la planète.
Aussi, la France qui n’a aucune politique, et encore moins de politique socialiste, dans le sens « social » du terme depuis quelques années déjà, est en revanche l’un des principaux fers de lance de l’agenda globaliste.
Ainsi, l’hystérie politique quotidienne du gouvernement « Macron » dans la gestion du covid-19, gestion totalement déconnectée de son aspect médical, en est la plus évidente démonstration.

Plus est claire et nette la vision du passé, disait le Général de Gaulle, et plus le présent s’éclaire.




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