Bonjour.

Comme d’habitude, j’ai beaucoup aimé votre travail vidéo.

D’autant que ce sujet (à la fois épouvantablement dramatique et compliqué) est très rarement abordé en France.

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J’aimerais ajouter cependant que la cause de notre impuissance ne vient pas uniquement de Bruxelles (qui n’a pas d’armée) ni de l’Europe (bouc émissaire de tous nos maux gaulo-gaulois), mais a des racines profondément et honteusement franco-françaises.

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Explication :

Malgré la preuve avérée des objectifs et exactions turco-djihadistes mondialement connues (rappelons que chez nous, les nombreuses horribles photos et vidéos fièrement diffusées par les tortionnaires ont été et demeurent à chaque fois censurées chez nous, avec le déplorable accord tacite de tous les médias),

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malgré les protestations officielles dès le 20 janvier 2018 par le gouvernement Syrien,

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malgré la résolution 2401 du Conseil de sécurité des Nations unies réclamant un cessez le feu immédiat enfin adoptée à l’unanimité le 24 février 2018,

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malgré la tardive condamnation unanime par le Parlement Européen le 28 Février 2018 (où l’unanimité est rare),

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notre Ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a maintenu contre vents et marées sa démentielle position munichoise solitaire. Pendant des mois, Il a systématiquement refusé de condamner l’invasion illégale de la province d’Afrine et du centre Nord par Erdogan. Jusqu’à sa dernière déclaration officielle provocatrice de trop à ce sujet, le 19 Mars 2018 (car juste après la chute définitive d’Afrine, au risque, un jour, de poursuite judiciaire auprès de la cour internationale pour complicité d’invasion illégale et complicité de crime de guerre !).

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Cette solitude diplomatique n’étant plus moralement tenable, un changement complet de ligne politique a été tardivement consenti par notre inexpérimenté Président de la République. Réception officielle des kurdes à l’Élysée le 29 Mars 2018. Envoi d’observateurs vers Manbij (puis de commandos français dans la zone kurdo-syrienne, accompagnés de « diplomatiques »… canons Caesar).

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Vous avez par contre bien souligné que Bachar El Assad a été grossièrement roulé dans la farine par Poutine et par l’accord Irano-Turco-Russe d’Astana signé le 4 Mai 2017 (digne du sulfureux accord Staline-Ribbentrop de 1939) entrainant la perte d’une série non définie du territoire syrien.

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Mais il est bon de rappeler que l’objectif final d’Erdogan est aussi, ni plus ni moins, l’effondrement total du gouvernement syrien : 11 Avril 2018 (14h) : Déclaration du Ministre turc des affaires étrangères : «  Il est nécessaire d’enlever Assad du pouvoir »
https://syria.liveuamap.com/fr/2018/11-april-turkish-foreign-minister-it-is-necessary-to-remove (Turkish Foreign Minister : It is necessary to remove Assad from power).

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Le 20 Avril 2018 (11h), le ministère russe des affaires étrangères avait également déclaré : 
« Il est difficile de dire si les frontières de la Syrie resteront les mêmes ou non » (CQFD / Le prix du ralliement de Erdogan au camp de Poutine).

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On comprend donc cette fameuse phrase goguenarde d’Erdogan et répétée tout le long de la chaîne de commandement djihado-turque : « Assad n’est pas prêt de récupérer le Nord de la Syrie ».

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En résumé, entre 2016 et 2020, Erdogan s’est emparé par trois fois de vastes territoires du Nord de la Syrie sans que la France (ancienne protectrice sous mandat de l’ONU) ne lève le petit doigt. Toujours pas de transparentes nouvelles de nos canons Caesar en zone kurdo-syriennes… Et s’il y a un débat (certes, pathétiquement impuissant au Parlement Européen), c’est plutôt le grand silence au Parlement français (idem dans les partis et médias). Comme les français en savent donc très peu et n’y comprennent rien (leurs grandes préoccupations semblent plutôt tournées vers le bio, le sport, les gilets jaunes, le racialisme et le Covid…), la nauséabonde et sanglante politique Munichoise peut donc continuer sans aucune sanction populaire.

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Ce « petit » complément d’infos exposé,

Je vous renouvelle mes félicitations pour votre vidéo.

A+ Cordialement.