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Étirév 28 septembre 2020 14:44

La lutte du Bien et du Mal, c’est-à-dire de l’Esprit dans la femme et de la Force dans l’homme, dure depuis la jeunesse de l’humanité.
Depuis plusieurs milliers d’années le monde lutte, l’humanité souffre, le Mal règne et grandit, le Bien est vaincu et s’affaiblit ; le Droit est sacrifié à la Force.
Mais cet état de choses ne doit pas toujours durer. La progression dans le mal a un terme fatal ; le terme même de la vie, puisque l’invasion du mal, dans l’homme, détruit peu à peu son existence ; l’invasion du mal dans les sociétés détruit peu à peu les sociétés : par la guerre, par le meurtre, par le suicide, par l’assassinat, par la misère, par la stérilité voulue de la femme.
Il faut donc que le Mal ait un terme ou, sinon, que l’humanité disparaisse.
Ce terme c’est la Rédemption.
C’est le renversement de la marche actuelle des choses.
C’est le triomphe de l’Esprit sur la Force, ramenant l’humanité dans la voie du Bien, la voie de l’Evolution progressive.
Ce grand événement qui doit, tout d’un coup, renverser l’œuvre de destruction du passé, a été prévu et annoncé depuis longtemps. C’est ce redressement, dont parle René Guénon, ce « renversement des pôles » qui doit s’opérer lorsque « le point le plus bas aura été atteint » ; « et c’est là, pourrait-on dire en se référant au sens cosmologique du symbolisme biblique, la revanche finale d’Abel sur Caïn. »
C’est la force brutale qui a assuré, à l’homme, une position à laquelle il n’avait pas de droits naturels. En agissant ainsi, il violait les lois psychiques et les lois morales, qui en sont la conséquence, il violait le droit.
Mais comme tous les hommes ne sont pas aussi avancés dans l’évolution du mal, comme l’héritage naturel que chacun apporte en naissant lui remet dans l’esprit un germe de vérité, il s’est trouvé, dans tous les temps, des hommes meilleurs que les autres qui ont eu une sorte de honte de cette injustice, qui l’ont comprise, et même, qui ont protesté, quoique cette injustice était établie à leur profit. Tout ce qui restait de droiture, de logique, dans leur esprit, clamait contre cette façon de renverser les choses, leur conscience se révoltait à l’idée d’écraser, dans la femme, ce qu’il y avait de meilleur en eux. Ce sont ces hommes-là qui élevaient la voix pour défendre le droit des femmes. Mais, jetant les yeux autour d’eux et ne rencontrant, partout, que des femmes privées de toute culture sérieuse, et livrées à toutes les futilités du luxe, on comprend qu’ils n’aient pas encore reconnu, dans la femme, la Prêtresse et l’Éducatrice de l’avenir. Ils ont demandé, seulement, que la femme soit considérée comme l’égale de l’homme.
L’homme s’étant fait une supériorité factice par l’instruction, était arrivé à se croire véritablement supérieur à la femme. Cette opinion que l’homme avait de lui-même prouvait, cependant, son ignorance, car, s’il avait été en possession de la vraie science il aurait compris qu’elle était sa place dans la Nature.




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