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REMY Ronald REMY Ronald 22 octobre 2020 12:33

Bonjour.

L’auteur Franck Dengam propose

1°) l’intronisation d’un dirigeant illibéral (en citant très précisément sa préférence type Erdogan, Bolsonaro, Poutine, Xi ping, Trump).

2°) la suppression de l’accès au « crédit trop facile » par les banques centrales accusée de laxisme face à la mendicité des Etats.

3°) l’abandon des compagnies en difficulté pendant le covid19, afin de ne laisser survivre que les entreprises les plus fortes, car estimées de facto mieux gérées.

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Remarque préliminaire : 

A l’occasion de la crise épidémique, j’ai eu l’occasion de constater une convergence du point de vue de l’extrême droite et de l’extrême gauche française sur ce sujet précis :  pas de QE (quantitative easing), pas d’argent vers les entreprises,

=> par simple principe anti capitaliste et anti exploiteur pour les uns ;

=> par principe de nécessaire sélection naturelle et de disparition des entreprises zombies pour les autres.

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Est-on autorisé à ne pas être du tout d’accord avec cette approche extrémiste ?

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Des hauts et des bas dans la vie d’une entreprise, cela existe.

Sous le poids de la hausse des charges, des impôts, des taxes et des surtaxes (la France ayant inventé les taxes sur les taxes !!! : regardez l’exemple de votre facture EDF), la France est devenue au fil de la mauvaise gestion des gouvernements de droite et de gauche le pays au plus fort taux de prélèvement obligatoire de la planète.

Résultat :

Il y a vingt cinq ans, le quart des emplois français étaient industriels.

Aujourd’hui, (et pas uniquement à cause du covid19) nous nous dirigeons sous la barre des 10%.

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Emmanuel Macron s’était fait élire avec sa promesse d’alléger le boulet fiscal français. Avec son Premier Ministre Edouard Philippe, il a fait exactement l’inverse. Une nouvelle taxe écolo-punitive supplémentaire a généré le coûteux mouvement de Gilets jaunes (mouvement hélas vite noyauté, récupéré, discrédité et liquéfié par les extrêmes politiques).

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Manque de bol, alors que la majorité des entreprises française avaient encore la narine à peine au fil de la rentabilité de survie (maintien global de facto du poids fiscal et des charges grâce à d’habiles manœuvres de bonneteau, mais aussi… à cause de la crise des Gilets jaunes puis de la crise des retraites), voilà qu’arrive la conséquence tsunamique catastrophique de la mauvaise gestion sanitaire gouvernementale.

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A l’unanimité, les pays européens décident d’aider financièrement les entreprises à garder leurs salariés et à forger des plans de relance économique. Comme d’autres pays du Nord, l’Allemagne montre l’exemple à fond et obtient de splendides résultats de rétablissement.

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La France s’enlise dans les demi-mesures bureaucratiques, technocratiques entrainant, de facto, un suicidaire eugénisme industriel. (Voir article du 16 octobre dernier).

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Et que propose l’auteur ? : Il souhaite visiblement accroitre cet eugénisme systémique « shadocks » ! En sus de sa référence cultuelle fascisante, il n’hésite même pas à symboliser l’augmentation souhaitée de ce massacre par une affiche particulièrement évocatrice…

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Ne voulant pas prolonger mon commentaire contradictoire avec la longue liste des faillites accumulées ces derniers trimestres (faute d’obtention du fameux et précieux PGE - Prêt Garanti par l’Etat), je vous donne rendez-vous en février 2021, au lendemain des dépôts usuels des bilans de la majorité des entreprises françaises. A défaut de la référence cinéphile zombie, on parlera plutôt de… massacre à la tronçonneuse (un massacre attendu avec le lot de drames sociaux et de montagnes de coûts collectifs en cascade aux frais de la totalité des français, riches ou pauvres, travailleurs et spéculateurs, CONtribuables et banquiers).

Cordialement.

Tristement.




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