En fait il faut prendre la situation de façon humoristique. Quand Trump va faire un golf le lendemain de l’élection, les médias presque muets, juste le filet de bave habituel et tout ce qu’il faut pour nous faire comprendre qu’ils sont outrés, blessés, désorientés et stressés de la légèreté de Trump a vaquer à des occupations normales après une campagne fatigante. C’est drôle, quoi. Les sous-entendus, et toutes les omissions pour inverser le sens des mots ou des faits. Des fois on sent presque un désarroi réel (en fait on sait pas, c’est le grand mystère de la création, je crois), une innocence dans le parti-pris où la non-pensée est vue comme une compétence et non une perversion.

Les journalistes des médias sont soigneusement choisis pour leur acceptation totale à avaler les couleuvres les moins appétissantes (une description de poste en Ukraine ressemblant à de la propagande antifa vu sur tw, ça filtre évidemment). Maintenant, on ne fait plus journaliste que quand on ne sait rien faire d’autre. En 20 ans depuis Chirac la radio publique (et les autres médias) sont devenus le royaume des incompétents et des kapos de l’esprit (je sais ça envoie  ) et l’information est devenue très progressivement de la communication. C’est ce qui arrive à un pays non souverain. Je ne désespère pas d’un réveil mais j’ai l’impression que le gauchisme est une maladie incurable. Sortir de cette idéologique tellement noble avec un bel antiracisme théorique pourtant, c’est trop difficile j’en ai peur.