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Étirév 15 décembre 2020 03:43

À propos de la FM moderne, Joseph de Maistre, dans « Mémoire au duc de Brunswick » (1782), précise ceci : « Tout annonce que la Franc-Maçonnerie vulgaire est une branche détachée et peut-être corrompue d’une tige ancienne et respectable. ».

« C’est bien ainsi qu’il faut envisager la question, confirme René Guénon : on a trop souvent le tort de ne penser qu’à la Maçonnerie moderne, sans réfléchir que celle-ci est simplement le produit d’une déviation. Les premiers responsables de cette déviation, à ce qu’il semble, ce sont les pasteurs protestants, Anderson et Desaguliers, qui rédigèrent les Constitutions de la Grande Loge d’Angleterre, publiées en 1723, et qui firent disparaître tous les anciens documents sur lesquels ils purent mettre la main, pour qu’on ne s’aperçût pas des innovations qu’ils introduisaient, et aussi parce que ces documents contenaient des formules qu’ils estimaient fort gênante. Ce travail de déformation, les protestants l’avaient préparé en mettant à profit les quinze années qui s’écoulèrent entre la mort de Christophe Wren, dernier Grand-Maître de la Maçonnerie ancienne (1702), et la fondation de la nouvelle Grande Loge d’Angleterre (1717). Cependant, ils laissèrent subsister le symbolisme, sans se douter que celui-ci, pour quiconque le comprenait, témoignait contre eux aussi éloquemment que les textes écrits, qu’ils n’étaient d’ailleurs pas parvenus à détruire tous. Voilà, très brièvement résumé, ce que devraient savoir tous ceux qui veulent combattre efficacement les tendances de la Maçonnerie actuelle, bien qu’il y a eu ultérieurement une autre déviation dans les pays latins, celle-ci dans un sens antireligieux, mais c’est sur la « protestantisation » de la Maçonnerie anglo-saxonne qu’il convient d’insister en premier lieu. »
René Guénon nous fait remarquer également que dans la Franc-Maçonnerie moderne, nous trouvons l’existence d’une « Maçonnerie mixte », ou « Co-Masonry », comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise, qui représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception « égalitaire » qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le (Faux) « féminisme » contemporain.
Et Robert Ambelain d’ajouter : « Ce nouveau rite allait lancer la FM sur une nouvelle voie... qui tendrait à saper certaines valeurs qui font la dignité de l’homme, par l’athéisme, le matérialisme, le laxisme menant à l’amoralisme désagrégateur. » (La Franc-Maçonnerie oubliée)
Rappel :
La Franc-Maçonnerie est d’origine hébraïque (les Mystères de Jérusalem), tous les mots de passe sont des vocables hébreux, ses légendes sont tirées de l’histoire du peuple d’Israël.
Le chapitre 13 du Livre de Samuel parle de la fin de la reine Daud (devenue le roi David après altération des textes), des dernières paroles qu’on lui attribue, et qui seraient celles-ci :
2. « L’esprit de Hevah a parlé par moi, et sa parole a été sur ma langue.
3. « La Déesse d’Israël a dit : Le rocher d’Israël a parlé de moi, disant : Celle qui domine sur les hommes avec justice
4. « Est comme la lumière du matin lorsque le soleil se lève ; d’un matin qui soit sans nuages, comme la lumière du soleil qui fait germer la terre après la pluie.
5. « Il n’en était pas ainsi de ma maison ; mais Elle m’a établi dans une alliance éternelle, bien ordonnée, et ferme en toutes choses. Elle est toute ma délivrance et tout mon plaisir, et ne fera t-elle pas fleurir ma maison ? »
L’alliance éternelle et bien ordonnée dont parle le verset 5 fait allusion à la fondation d’une immense fraternité secrète qui a été éternelle en effet, puisqu’elle est devenue la Franc-Maçonnerie dont nous allons bientôt parler.
La reine Daud ne fut pas seule à fonder l’Institution secrète qui devait se propager jusqu’à nous à travers la Franc-Maçonnerie.
Elle eut deux collaboratrices : deux Reines-Mages qui, avec elle, formèrent le Triptyque sacré que les trois points de l’Ordre ont représenté depuis.
L’une est Balkis, Reine d’Ethiopie (appelée la Reine de Saba), l’autre est une Reine de Tyr (Elissar surnommée Didon), que l’on a cachée derrière le nom d’Hiram*.
Le rituel institué par Daud comprenait 3 degrés, imités par ceux d’apprenti, de compagnon et de maître.
On donnait dans ces 3 étapes un enseignement graduel des Vérités que l’hostilité des hommes ne permettait pas de propager ouvertement. On les appelait alors « secrets hiératiques », c’est-à dire concernant les choses sacrées. C’est ainsi qu’on désignait la science divine, c’est-à-dire féminine. Pour la perpétuer à travers les âges, on la représentait par des symboles.
La réception d’un homme dans l’Ordre secret était entourée de minutieuses précautions ; on exigeait de lui la plus grande sincérité, une docilité absolue, une constance à toute épreuve.
Le premier degré
Pendant le premier degré, on étudiait le caractère du postulant et, si on ne lui reconnaissait pas la faculté de comprendre la Vérité, on l’y laissait toute sa vie, on ne lui conférait pas les deux grades supérieurs.
Le grade d’apprenti était donné aux hommes seulement, les femmes pouvant toujours comprendre la science féminine et particulièrement la loi de leur sexe.
Pour montrer que c’est un grade masculin seulement, l’apprenti portait un petit tablier de peau dont la bavette était relevée, de manière à figurer le triangle masculin la pointe en haut.
C’est à la réception de ce grade que l’on disait au récipiendaire que tout ce qu’il avait appris dans le monde profane était une science vaine et que c’est dans le Mystère qu’on allait lui donner la Lumière. Pour graver dans son esprit l’idée qu’il ne savait rien, on lui disait qu’il avait trois ans, c’est-à-dire qu’un apprenti était comme un enfant de trois ans qui avait tout à apprendre.
Le premier symbole dont on lui expliquait la signification était, le signe de ralliement... SUITE

* « Hiram » doit se lire de droite à gauche comme lisent les Hébreux et non de gauche à droite suivant L’usage des Européens : Hiram alors devient Maria ou plutôt Myriam. Le heth final en hébreu se prononce A. Myriam, c’est la grande femme dont le nom brille dans l’histoire du peuple d’Israël, comme une resplendissante lumière qui éclaire plus de dix siècles ; c’est elle qui est l’auteur d’un livre de science, le Sépher, qui servira à faire le premier Livre de la Bible, la Genèse, qui en sera la caricature, une « père-version ».




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