@Joe Chip
Des millions de
neuneus à l’esprit binaire sont visiblement en train de découvrir que la
vaccination n’est pas un procédé miraculeux
Oui, mais ce n’est pas de la faute des neuneus si on est
passé à 11 vaccins obligatoires dès deux moins d’existence à nos organismes. Ce
ne sont pas les neuneus qui ont inventé le discours du magic vaccin, avec la
blouse blanche et les études cliniques imparables, qui résout les maladies. Ce
n’est pas de la faute des neuneus si depuis des décennies on entend à la tévé
ou on lit de articles de types : « Une coupure ? Un rhume ?
Allez voir votre médecin ». Ce ne sont pas les neuneus qui expliquent qu’il
ne faut pas voir son médecin quand on est positif covid, mais que les salles de
réas sont ouvertes à ceux qui ont trop attendu. Mais Ils sont bien surveillés
les neuneus avec les autorités qui déconseillent de toutes les manières d’essayer
d’autres stratégies thérapeutiques pour s’occuper soi-même de sa santé quand on le peut.
Comme tout le monde, j’ai mes petits emmerdements
chroniques. Pourtant, je suis en bien meilleure santé qu’il y a 30 ans (même si
cela ne durera pas éternellement, évidemment). A la maison, on se cherche et on
se trouve des traitements et comportements adaptés à nos besoins et terrains,
on connait nos solidités et vulnérabilités. Juste un exemple. J’ai un herpès à
la lèvre. Anodin mais chiant et pas beau, quand ça revient 4, voire 5 fois par
an, à essayer des pommades et pilules dont on ne comprend pas l’effet que ça
fait. Tout seul, sans blouse blanche, avec la force de mes petits neurones, au
risque de passer pour un inconscient, j’ai essayé l’application du ridicule
vinaigre de cidre, qu’un sauvage m’a conseillé (ou une sauvageonne, peu importe). Ça coupe l’arrivée de la grosse
tache purulente, et ça diminue la fréquence : mon dernier herpès remonte à
il y a 4 ans.
J’ai des exemples
bien plus spectaculaires, mais je ne vais pas vous les présenter, sinon je vais
passer de neuneu abruti à charlatan marchand de miracles. Et c’est vraiment
énervant quand on ne souhaite à être ni l’un, ni l’autre.