Nous nous représentons l’intimité de la matière comme qq. chose d’extérieure et/ou d’intérieure à nous, or nous sommes cette matière... mais pas que.
J’aime bien cette expérience de pensée qui consiste à partir de la représentation de l’univers et de zoomer jusqu’à arriver à une image de l’atome et à continuer l’agrandissement jusqu’à ... on ne sait pas vraiment quoi.
Les êtres humains ont inventé les sciences, ils se sont forgés des représentations infiniment changeantes, parfois magiques, de ce qu’ils pensent être la réalité, étayée par des formules algorithmiques qui marchent plus ou moins bien, sur ces savoirs se sont développées des technologies mais nous ne savons toujours pas ce qu’est la matière, ni si se le demander à réellement du sens.
En dehors du pragmatisme, la pensée ne peut que se fourvoyer puisqu’elle ne peut exprimer que du connu.