Ça semble intéressant,
merci du partage.
Concernant
la prégnance du mythe dans la vie quotidienne, les choses n’ont pas vraiment changé,
c’est le cas de notre époque aussi (d’ailleurs, l’idée que la Grèce antique est
le berceau de la civilisation européenne n’est-elle pas un mythe ? )
Aujourd’hui,
le mythe a une dimension péjorative qui est liée à la révolution galiléenne et
à l’émergence d’un rationalisme étroit né du paradigme des lumières, mais les
mythes ont une fonction anthropologique, ils sont les supports nécessaires des groupes
humains qui ont vocation à perdurer par-delà la succession des générations, ce
sont des forces historiques davantage mobilisatrices que les réalités
objectives et qui donnent du sens aux collectivités humaines.
Et notre
époque ne fait pas exception. Alors bien sûr, beaucoup ont l’impression que l’homme
moderne a réussi à se défaire des mythes mais c’est une illusion, il a en déconstruit
d’anciens pour retomber dans l’escarcelle de nouveaux …