@Étirév « Charles Martel n’avait guère été l’ami de l’Église ; s’il favorisait les missionnaires qui tentaient d’évangéliser l’Allemagne, il n’hésitait pas à spolier les églises et les monastères de Neustrie et d’Austrasie, pour faire des bénéfices à ses leudes (complices). »
S’il n’avait guère été l’ami de l’Église, pourquoi favoriser les missionnaires en Allemagne, en particulier l’évêque Boniface ?
Charles Martel en 722 garantit à l’évêque Boniface sur lettre de demande du Pape Grégoire II, la protection des missionnaires qui évangéliseront l’Allemagne. C’est d’ailleurs ce même Boniface qui sacrera la nouvelle lignée des carolingiens, par le fils de Charles Martel, Pépin le bref, roi des Francs, "oint du Seigneur" en 751 à Soissons.