Intéressant, elle oublie de dire que la pornographie est un signe de perversion narcissique.
https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2012-1-page-5.htm
Avec Freud, un siècle plus tard, et une fois assumée l’absence de Dieu, la perversion, comme structure psychique, est intégrée à l’ordre du désir. Sade met en scène une discipline de la jouissance, Freud invente une science du sexe et du désir. Le premier porte à son incandescence le discours pornographique, l’autre tourne en ridicule le discours puritain. Tous deux contribuent ainsi à une désacralisation – voire à une laïcisation – de la perversion, de ses œuvres, de ses actes. Mais que devient la perversion dans un monde où elle ne défie plus ni Dieu, ni la monarchie, ni l’ordre du bien et du mal, ni même la norme ?