Florian Philippot s’est distingué ce samedi en rassemblant plusieurs centaines de personnes près de la mairie de Nice, ville devenue symbole de cette France à Moshé...France amochée, pardon...
J’ai le plaisir de recevoir le maire de cette ville. Interview.
— Monsieur Estrosi, merci d’avoir accepté mon...
— Je ne vous entends pas ! parlez bien dans l’hygiaphone...
(je précise que l’intéressé a émis quelques conditions pour que cette interview puisse se réaliser, en l’occurrence une distance de 7 mètres, 4 couches de plexiglas, et le port de masques en téflon...)
— C’est bon, monsieur Estrosi, j’ai branché l’ampli...alors, cette manif de Philippot, vous en pensez quoi.. ?
— C’est un scandale ! ni distance, ni masque, c’est d’une extrême gravité.. !
— C’est vrai, monsieur Estrosi...une nuit de cristal en version diurne...vos conseillers en sécurité ne vous ont pas suggéré de tirer à balles réelles sur ces manifestants.. ?
— Vous dites ? je n’entends pas...
— Je disais que c’est une ignominie et que Philippot est un dangereux populiste d’extrême-droite et complotiste...monsieur Estrosi, en plus du confinement vous interdisez l’accès aux plages, vous bouclez une partie de la promenade des anglais...à quand le mur de séparation.. ?
— J’entends mal...vous parlez de la loi sur le séparatisme, c’est ça.. ?
— Non ! j’évoquais vos lubies qui donnent à Nice des faux airs de Gaza...lorsque vos conseillers en sécurité viennent vous rendre visite ils vous apportent des petites bombes au phosphore blanc pour traiter les réfractaires.. ?
— Oui j’ai été traité par le professeur Raoult...mais j’ai abjuré...j’y croyais mais je n’y crois plus...et maintenant il y a les vaccins...
— Ah ! vos conseillers en sécurité, qui sont aussi conseillers sanitaires, peuvent témoigner, c’est certain...chez eux ça vaccine à tour de bras...mais dites-moi monsieur Estrosi, il fut un temps c’était Alain Bauer votre conseiller en sécurité...vous snobez la truelle au profit de la synagogue.. ?
— C’est un monde cruel certes, mais je ne suis pas démagogue, j’agis dans le seul intérêt des niçoises et des niçois...
— C’est ça, monsieur Estrosi, vous êtes un parfait républicain dans toute sa splendeur...dites-moi, vous me voyez malgré la muraille de plexiglas.. ?
— Oui oui je vois votre silhouette...
— On va faire un test, monsieur Estrosi...vous voyez ma main.. ? vous comptez combien de doigt.. ?
— Euh...j’en vois qu’un...
— Bonne réponse, bravo monsieur Estrosi !