@yoananda2
J’ai bien
compris que tu torchais avec mais je répondais à ta question : le droit des
peuples en principe c’est la souveraineté.
J’ai lu ton
post décousu, et je vais tenter d’y répondre ( pas à tout parce que ce serait
trop long, je vais sélectionner ce qui me semble le plus intéressant).
- Le
droit de discriminer à l’embauche parce que tu veux vivre entre blancs. Moi, ça
me va. A condition qu’on ait le droit de boycotter ton entreprise. Tu fais de
la discrimination raciale et ben on discrimine ton entreprise parce qu’elle
fait de la discrimination raciale. Cela passe par une campagne médiatique qui
informe tout le monde. On pourrait se renseigner sur tes clients et leur demander
s’ils sont au courant et si la réponse est « oui », leur demander s’ils
continuent à acheter chez toi parce qu’ils sont eux aussi racistes, et si c’est
le cas, informer aussi sur leur cas. On pourrait demander à tes fournisseurs s’ils
valident tes choix avec l’idée que si la réponse est « oui », de les
boycotter eux aussi. Et cela dans le but de t’étouffer, de couler ton entreprise
ou de te forcer à vendre, pour que ça serve d’exemple et que la discrimination
raciale à l’embauche reste un tabou.
Moi je
préfère 1000 fois ça à des lois anti racistes qui sont interprétées n’importe
comment et qui créent des pentes glissantes liberticides. L’Etat ne devrait pas
se mêler de ça, c’est à la « société civile » comme on dit de prendre
le problème à bras le corps. Aux Etats unis, il n’y a pas de lois anti racistes
et pourtant aucun grand chef d’entreprises ne se risquerait à faire ne serait-ce
qu’un commentaire raciste en public par crainte de la pression sociale ( pour aller vite). Pour
donner un exemple concret, c’est ce qui s’est passé avec le milliardaire Donald
Sterling. Il a fait un commentaire raciste. Il ne s’est pas retrouvé au
tribunal comme ce serait le cas en France mais par contre, comme il était propriétaire
d’une équipe de basket, ses joueurs ont commencé à dire qu’ils allaient
boycotter des matchs, les joueurs adverses ont aussi commencé à parler du
boycott de son équipe, et la ligue de basket américain a bien vu qu’elle allait
se retrouver dans une situation inextricable. Pour ne pas perdre toutes ses
plumes en voyant son équipe expulsé de la ligue, il a revendu ses parts. L’affaire
était réglée sans intervention d’un juge. Un autre type a voulu créer une ligue
de basket qu’avec des joueurs blancs mais aucun joueur ne veut y participer.
Finalement,
on est dans une situation du « que le meilleur gagne ». Et si jamais
le boycott ne fonctionne pas, c’est simplement que les valeurs et les tabous de
la société ont changé, et il faut l’accepter. Cependant s’il fonctionne, il ne
faut pas que les racistes se lancent dans la rhétorique victimaire selon
laquelle la bienpensance gauchiste totalitaire les répriment, que le
politiquement correct les persécute ou qu’ils ne peuvent plus rien dire, parce
qu’on leur répondra « Eh coco, tu
as le droit de faire de la discrimination raciale mais nous on a le droit de te
discriminer pour cette raison, ce sont les règles du jeu, il ne faut pas commencer
à chouiner parce que tu es perdant ». Même principe
pour l’héritage. Tu as le droit de déshériter ta fille mais elle doit avoir le
droit d’informer la société de ton choix et la société doit avoir le droit de
te tuer financièrement par le boycott de ce qui t’a permis d’accumuler du
capital.
Pour moi, c’est
beaucoup plus sain que toute cette inflation législative sur des questions de mœurs
et de valeurs. C’est d’ailleurs un principe énoncé par Rousseau « C’est
à l’estime publique à mettre la différence entre les méchants et les gens de
bien. Le magistrat n’est juge que du droit rigoureux mais le peuple est le juge
des mœurs ». Si les libertés ( donc le droit ) sont respectées, ça me
va.
Sinon,
lorsque tu prends un avion pour te rendre en Australie, c’est toi qui décides d’y
aller, pas le pilote. Lui a un savoir faire qui te permet d’arriver à
destination. C’est pareil pour le droit, lorsque tu prends un avocat, c’est toi
qui décides de faire valoir tes droits, lui n’est que le technicien qui te permet
d’atteindre ton objectif, il n’exerce pas tes droits à ta place. Je rajouterai
que nul n’est censé ignorer la loi. Celui qui n’a pas conscience de ses droits
en est donc responsable, c’est à lui de s’informer. Le cas des enfants et des
aliénés mentaux est plus complexe. Ils ont des tuteurs légaux qui les représentent
et qui vont faire valoir leur droit à leur place. Généralement des membres de
leurs familles puisqu’on suppose qu’ils vont défendre leurs intérêts … ce
qui n’est pas toujours le cas d’ailleurs, raison pour laquelle on retire
parfois les enfants à la garde de leurs parents par exemple. Et parfois, il y’a
des enjeux de pouvoir, pour déterminer par exemple qui sera le tuteur légal d’un
orphelin à qui les parents ont légué une immense fortune. En attribuant des
droits à des choses ou à des espaces, ce genre de conflits va se multiplier. Et pour donner un exemple, je ne vois pas
pourquoi donner le droit à un foret de se conserver au lieu de simplement
interdire aux humains de les déboiser, ça apporterait quoi de plus ?