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Vulpes vulpes Vulpes vulpes 19 mars 2021 22:53

@bubu12
Gérard Maudrux L’Ivermectine victime d’attaques malhonnêtes.

Cette semaine c’est au tour de Prescrire (qui reçevrait également des subsides du Ministère de la Santé) de manipuler les résultats de l’Ivermectine : « peu de résultats, pas de preuves d’efficacité », alors que toutes les méta analyses trouvent toutes une division par 5 de la mortalité et du presque 100% en prophylaxie !

Prescrire ne relève que 11 études sur une soixantaine pour sa « démonstration », les autres ne devaient pas aller dans le bon sens. 2 articles dits favorables pour donner bonne conscience, et 9 démontrant l’inefficacité.

Pour les seules deux études montrant l’efficacité de l’Ivermectine, la première, au Bengladesh, on critique quand même : « Les détériorations cliniques ont été moins fréquentes dans le groupe association : 8,7 % versus 17,8 % dans le groupe placebo, ces données ne permettent pas d’estimer l’effet propre de l’ivermectine, non associée à la Doxycycline ». Personnellement je prescris toujours les deux, et ça marche ! Ce n’est pas parce qu’ils sont associés que cela permet de faire croire et d’écrire que ni l’un (ni l’autre aussi je suppose) ne marche, malgré 2 fois plus de résultat !

La seconde est égyptienne, en prophylaxie, 340 personnes au contact de cas confirmés. 7,4% de cas probables dans le groupe traité contre 58,4% dans le groupe non traité. « Pas de procédure d’aveugle, … ce qui rend ces résultats cliniques très fragiles ».

Outre ces deux études, ils citent 9 études qui « n’ont pas montré d’efficacité de l’ivermectine sur l’évolution clinique de la maladie covid-19 « , sans aucun détail, qui prouverait l’absence d’efficacité. Les études sont juste citées, non détaillées, et pour cause !

La première : 25 cas traités, 25 placebo. 64 % étaient asymptomatiques, moyenne d’âge 40 ans, le plus jeune 28 ans. Il est clair qu’avec des positifs jeunes et non malades, il est difficile de montrer que le traitement ne fait pas mieux quand tous vont bien sans traitement !

La seconde compare Iver + Doxy avec HCQ + Azi, et conclut que le premier est légèrement supérieur au second. Où est la démonstration de l’inefficacité dans une étude qui ne compare pas avec placebo mais compare l’efficacité de deux traitements ? 60 patients dans le premier groupe, 0 hospitalisation, 0 décès, 56 patients dans le second, 2 hospitalisations, 0 décès. Et cela ne marche pas ! 

La troisième, est très mauvaise et n’a pas sa place ici : mauvaise indication, 2×30 patients en réanimation et non en ambulatoire, avec problèmes pulmonaires, traités par Iver + Hcq + favipiravir + Azi. Dans le coktail, lequel est actif, lequel ne l’est pas ? Les doses d’Iver sont insuffisantes, 0,2mg/Kg au lieu de 0,4mg, et malgré tout, 6 morts dans le groupe Iver au lieu de 9 dans le groupe sans, soit 33% des candidats à une mort certaine sauvés !

La quatrième, 30 patients seulement, contre 32 non traités. Population très jeune, 40 ans dans le groupe traités, 38,4 dans le non traité, dose trop faible (0,2 mg/kg une fois au lieu de 0,3 mg/kg J1 et J3). Donnez des doses faibles d’antibiotiques pour traiter une infection, vous verrez que cela ne marche pas. Eh bien ici, cela marche quand même : diminution de 20% de la durée des troubles malgré tout. Cerise sur le gâteau, les « non traités » étaient sous Doxycycline ! ! Et ont dit que c’est une étude sérieuse et que les autres ne le sont pas !

La cinquième, 72 patients, 3 groupes, Iver, Iver+Doxy, placebo, randomisée double aveugle. Conclusion des auteurs, je cite : « Une cure de 5 jours d’ivermectine s’est avérée sûre et efficace pour traiter les patients adultes atteints de COVID-19 léger », et Prescrire fait croire le contraire à ceux qui ne vont pas chercher l’article et ne lisent pas l’anglais scientifique !

La sixième, randomisée, double aveugle, 55 et 57 patients, cas légers. 0 morts dans le groupe traité, 4 morts dans le groupe non traité ! ! Efficacité redoutable et 4 sacrifiés sur l’autel de la randomisation.

La septième, randomisée, 70 patients, 48 légers, 11 sévères, 11 critiques, Iver + Doxy. Conclusion des auteurs : « L’Ivermectine avec doxycycline a réduit le temps de guérison et le pourcentage de patients qui progressent vers un stade plus avancé de la maladie ; en outre, l’Ivermectine avec doxycycline a réduit le taux de mortalité chez les patients graves de 22,72% à 0%… Dans l’ensemble, plus l’Ivermectine avec doxycycline est administrée tôt, plus le taux de réussite de la thérapie est élevé. »

La huitième, randomisée, double aveugle, 62 patients, 3 groupes, le troisième n’est pas placebo, mais Lopinavir/Ritonavir, et les deux premiers comparent 6mg et 12mg (Intra veineux donc réanimation). Conclusion : 12 mg plus efficace que 6 mg. Aucun intérêt.

La neuvième, randomisée, double aveugle, 2 x 12 patients, nombre ridicule, âge médian 28 ans, de qui se moque-t-on ? Donc patients qui n’ont pas besoin de traitement. On constate toutefois que l’Ivermectine divise par 2 la durée des troubles du goût et de l’odorat, 76 jours au lieu de 158 jours. Pas efficace ?

Voilà les 9 études citées comme démontrant l’ »inefficacité » de l’Ivermectine, alors que ce sont 9 études, randomisées, contrôlées, publiées, montrant indiscutablement l’efficacité du produit.

Prescrire ment, manipule l’opinion, sachant que 99% des lecteurs n’iront pas voir les articles en anglais scientifiques, articles qui disent le contraire. Il n’y a qu’un mot pour qualifier cet article : MALHONNÊTE. Le rédacteur en chef et les propriétaires du journal feraient bien de se pencher sur le travail de l’auteur de cet article. Existe-t-il un Ordre des journalistes pour porter plainte ?




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