@sls0
sls0 : Pour avoir regardé les deux ainsi que pas
mal de personnes sur les mathématiques.net, pour ce qui est du bancale c’est du
coté Pavan. Du bancale pour dire qu’une étude est bancale, pourquoi pas ?
Que se passe-t-il lorsque subsiste en nous un besoin
enfantin qui n’a jamais évolué au-delà de sa fonction originelle de survie et
qui consiste à faire confiance à ceux qui, dans notre environnement, sont
simplement les plus puissants, les plus présents et les plus actifs ? Lorsque
nous n’avons jamais vraiment exploré notre propre psyché, et n’avons jamais
profondément questionné ce en quoi nous croyons vraiment et pourquoi ? Lorsque
la raison pour laquelle nous accordons notre confiance à quelque chose ou à
quelqu’un n’est pas remise en question ? Quand la philosophie est laissée aux
philosophes ?
Je pense que la réponse est simple, et que les preuves de ce phénomène et
des ravages qu’il provoque sont visibles partout autour de nous : le besoin
inné de faire confiance à la mère n’évolue jamais, ne rencontre ni n’entre
jamais en contact avec sa contrepartie, la raison (ou la foi mature), et reste
en permanence sur son réglage infantile « par défaut ».
Alors que cette psyché immature ne dépend plus des parents pour son
bien-être, la puissance motivationnelle du principe fondamental que je viens de
décrire reste intact : incontesté, négligé et non développé. Et, dans un monde
où la stabilité et la sécurité sont de lointains souvenirs, ces instincts de
survie, plutôt que d’être bien affûtés, réfléchis, pertinents, discernés et
actualisés, restent, littéralement, ceux d’un bébé. Parce que l’instinct
décrète que la survie en dépend, la confiance est dès lors accordée à
l’influence la plus importante, la plus bruyante, la plus présente et la plus
indéniable.
De la psychologie des adeptes du déni de conspiration