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sls0 sls0 22 avril 2021 21:25

@Alain Melon
En sociologie on emploie souvent le terme de privation relative.
Il y a aussi la privation absolue mais qui engendre moins de désordre social.
La privation absolue, c’est la pauvreté induite par un manque de ressources, c’est comme ça, on ne peut pas faire autrement que la subir.
La privation relative c’est quand il y a discrimination économique entre une personne et les autres ou un groupe par rapport à d’autres groupes. Là ça coince, à moyens intellectuels ou de travail égal le niveau de vie est différent. La personne défavorisée va essayer de combler cet écart via un boulot meilleur en bougeant ou un deuxième boulot.
Si ce n’est pas possible via un boulot de combler cette différence ça peut passer par du moins légal.
C’est là qu’intervient le bénéfice-risque.
Pour un gain illégal il y a un risque associé.
Pour un pauvre si le risque est moindre en cout que le gain, il basculera.
Ben pour le plus riche c’est la même chose sauf que pour lui le cout du risque est plus élevé, s’il prend 2 ans de trou c’est une grosse perte de salaire, un perte de boulot rémunérateur et le risque de perdre son statut social.
Pour le pauvre il n’y a pas tout ces pertes, le bénéfice excompté peut être moindre.
Le riche ne vole que du gros parce que le risque est plus gros. Il vole moins non pas parce qu’il est plus honnête, c’est parce qu’il est plus rare de trouver de bonnes occasions rémunératrices.

Suite à cette digression coté délinquance pour montrer que la privation relative peut amener loin un retour su le sujet.
Pour les groupes en privation relative il peut avoir un gros ressentiment compréhensible, c’est une injustice sociale.
Toujours dans ce groupe s’il vivent dans un ghetto, ils auront en plus un pessimisme comparatif.
S’il ne sont pas dans un ghetto ce sera plus un optimisme comparatif, l’avenir peut être meilleur.
Pour plus de détails voir ci-dessous.
https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-internationaux-de-psychologie-sociale-2006-4-page-23.htm
La privation relative d’une personne qui n’a pas réussi sa vie comme elle le voulait est aussi le moteur du rejet de l’autre. La PR joue des deux cotés, une personne qui a réussi sa vie, j’en connais aucune qui rejette l’autre. En général la vie du raciste c’est pas trop une réussite, le beauf.

Aux sujet des anamites pour qui ça passe mieux.
Je suis assez vieux pour avoir bossé avec des anciens d’indochine et des anciens d’Algérie.
Les anciens d’Indochine avaient souvent un regret du pays que n’avaient pas les autres.
L’Indochine a toujours eu sa part de rêve dans l’inconscient français.
https://youtu.be/tauFAfQ9Aa8
A cela s’ajoute le fait que l’individu ne compte pas trop, le jeune se doit d’être le meilleur à l’école pour ses parents et sa communauté.
Aux USA où le type racial n’est pas interdit ça ce voit fortement, les asiatiques passent avant les blancs sans problème et les autres races aussi.
Ici statisquement on ne peut rien dire mais on voit quand même que ça pousse pour avoir les meilleures études et boulot associé.
Où je suis il y avait déjà des maghébins avant guerre, ils font partie du paysage. Ca se passe bien.

Personnellement je n’ai eu qu’un problème avec une crapule marocaine. C’est le coté crapule et salope qui dérangeait, pas sa nationalité. Quand il a quitté la ville les autres marocains m’avaient à la bonne et quand il est mort d’une façon assez douloureuse personne de sa communauté ne l’a pleuré. Il a été attendri à coup de batte de baseball.




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