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Hijack ... Hijack ... 5 mai 2021 15:10

@sls0

Hum ... c’est au contraire le summum du tout et n’importe quoi que tu nous racontes :
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Oui, l’hydroxychloroquine a prouvé son efficacité partout, à condition qu’elle soit bien dosée, comme l’argumente en connaissance de cause le Dr S. Bhakdi, médecin spécialiste en infectiologie et microbiologiste en Allemagne.
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Je vais citer une source inhabituelle ...
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L’Afrique est la partie du monde qui a été le moins touchée par la Covid-19. Ce continent de 53 pays et de plus de 1,2 milliard d’habitants a mieux résisté et combattu la pandémie qu’ailleurs. Deux exceptions : le Nigeria et l’Afrique du Sud, où la situation ressemble à celle de l’occident.

On pensait que la Covid-19 allait ravager l’Afrique, mais la catastrophe n’a pas eu lieu jusqu’à présent. Le continent a su vite s’organiser. Parce que, au plan scientifique, beaucoup de pays africains luttent déjà contre d’autres épidémies, comme Ebola, la tuberculose ou le VIH. Les États ont été très réactifs et se sont appuyés sur la coopération régionale.

Plusieurs pays africains font néanmoins exception et ont été particulièrement contaminés, à commencer par les deux plus grandes puissances économiques du continent : le Nigeria et l’Afrique du Sud. (Afrique du Sud, qui je le rappelle a fait les mêmes erreurs que les pays européens, pour le Nigéria, j’ignore, mais il doit y avoir une explication.

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Perso, je sais qu’en Afrique du Nord, il y a moins de cas et les premiers grands clusters avaient tjrs pour origine de gens qui venaient de l’étranger ... Exemple, Blida en Algérie où une famille de 6 personne avait contribué à faire développer le Covid de manière exponentielle ... ça a été stoppé avec des moyens rudimentaires (heureusement, il y avait la Chine et la Russie pour le matos), surtout que peu de gens respectaient les gestes barrières. 

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Plus récent : Au Sénégal, un traitement avec de l’hydroxychloroquine  : "On ne suit pas aveuglément l’OMS".
Extraits :
Alors que l’OMS a déconseillé l’hydroxychloroquine comme traitement préventif de la maladie liée au Covid-19, le chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann à Dakar n’a jamais cessé de l’utiliser, en association avec une autre molécule : l’azithromycine. Pour "Marianne", le chercheur dévoile les premiers résultats de son étude rétrospective.

En France, l’hydroxychloroquine (*) a été comme éclipsée depuis l’avis défavorable de l’OMS en octobre dernier pour son utilisation comme traitement pour les malades atteints du Covid-19. Malgré la mauvaise presse internationale, le Sénégal poursuit son traitement à base d’hydroxychloroquine, associé à une autre molécule : l’azithromycine. Une utilisation sans discontinuer depuis le 19 mars 2020 qui a permis au docteur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann à Dakar et professeur titulaire de la chaire d’infectiologie de l’université Cheikh Anta Diop, d’établir plusieurs analyses sur son efficacité au fil des mois.

Jusqu’ici, le Sénégal enregistre officiellement 39 664 contaminations et 1 087 décès depuis le début de la pandémie. Inspiré par les travaux de l’infectiologue marseillais, Didier Raoult, le docteur Moussa Seydi est devenu une référence en matière de lutte contre le coronavirus dans son pays.

Entretien.

Q_Marianne : Quelle est la situation épidémique au Sénégal ? L’état des hôpitaux ?

R_Moussa Seydi : On observe une baisse constante du nombre de nouveaux cas, du nombre cas graves ainsi que des décès. À l’hôpital Fann, où nous recevons le plus grand nombre de cas sévères, seule la moitié des lits réservés au Covid sont occupés.

Comment l’expliquer ?

C’est multifactoriel. D’après moi il y a des facteurs que l’on peut qualifier de certains, d’autres de probables et d’autres encore qui restent inconnus. D’abord, il est certain que le confinement, même s’il n’est pas très strict au Sénégal, ainsi que le début de la vaccination ont contribué à cette baisse. Nous avons vacciné en priorité les sujets les plus à risque, les personnes âgées et les personnes avec des comorbidités. Plus de 60 % des cas sont recensés à Dakar et à Thiès et c’est là où l’on vaccine. Aussi, probablement, que le facteur climatique joue dans cette baisse. Avec le froid qui s’en va et on constate que le nombre de cas diminue. Mais rien n’est sûr quant à cette théorie. C’est simplement une possibilité, peut-être conjuguée à autre chose. Pour les facteurs inconnus, on sait que toutes les épidémies suivent une évolution, que l’on fasse quelque chose ou pas.

Q_ Il y a un an, vous disiez auprès de Marianne observer de bons résultats avec la mise en place d’un traitement à l’hydroxychloroquine associé à l’azithromycine, inspiré de celui du Pr Raoult. Qu’en est-il aujourd’hui ?


R_Nous continuons de l’utiliser. Depuis, et nous avons fait plusieurs analyses intermédiaires qui nous permettent de dire que ce traitement est bénéfique. La dernière que nous avons faite a porté sur pratiquement 1 000 patients. 926 pour être exacte. Dans ce contexte international où les avis et les résultats sur cette association divergent, il est très important pour nous de réaliser ces analyses intermédiaires par rapport à nos méthodes.

Q_En octobre dernier, l’OMS indiquait que le traitement à l’hydroxychloroquine apparaît comme "avoir peu ou pas d’effet sur les patients hospitalisés, que ce soit en termes de mortalité, de mise sous respirateur ou de durée d’hospitalisation". L’institution va même jusqu’à déconseiller son utilisation. Une conclusion livrée au terme de six essais contrôlés et randomisés réunissant près de 6 000 participants. N’avez-vous pas l’impression d’être à contre-courant ?

R_L’OMS est une institution prestigieuse et respectable. Je ne fais pas partie de ceux qui lui jettent la pierre. Il se trouve que je suis un scientifique, et le scientifique n’a pas d’états d’âme. Il se base sur des faits et prend ses responsabilités. En faisant mon travail je trouve des résultats éloquents et ils comptent davantage que les recommandations de l’OMS.

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Bref .. D’aucuns préfèrent suivre les recommandations institutionnelles, malgré leurs nombreuses contradictions plutôt que de se poser les bonnes questions ... Voilà où nous en sommes et, ce qui bloque toute action à prendre de bonnes dispositions.




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