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sls0 sls0 31 mai 2021 14:49

@Gaspard Delanuit
Jeune, il restait des séquelles de bombardement, pas mal de gens vivaient dans des baraquements.
Quand on passait le pont sur la rivière, les jours de grands vents on se prenait parfois des paquets de mousse malodorante crées dans les remous de l’écluse.
Où j’allais jouer c’est devenu une réserve pour les oiseaux.
On ne se prend plus d’escarbilles quand on se penche par la fenêtre dans le train.
Les greniers ne sont plus envahis par la suie acide de la centrale au charbon.
Les douaniers ne contrôlent plus le niveau d’essence à la frontière.
Les gens discutent toujours autant dans la rue, au marché ou au bistrot.
La gueule dans leur smartphone ça m’étonnerait que les jeunes soient plus heureux du moins hors virtuel.
La population mondiale a doublé ce qui n’est pas sans conséquences.
Pas de jugements de valeur pour la musique, l’art, les bandes dessinées, comme disait mon père, à chaque cul sa crotte.

Pour le smartphone, s’il y a 40 ans on m’aurait dit qu’on pourrait se parler avec la vidéo à l’autre bout de la terre, je ne l’aurais pas cru, a l’époque il arrivait souvent qu’un appel téléphonique c’était pour un voisin qu’il fallait aller chercher. C’est de cette évolution que je parle. Il y a aussi un gros effet négatif le smartphone par la vie virtuelle associée.
C’est le coté couteau suisse, le coté outil du smartphone qui m’intéresse. Il y a deux semaines on m’a demandé un plan de vue aérien d’une paroi abrupte, en deux minutes j’ai vue que la mairie avait mis l’endroit en interdit de vol pour nidification. En période de nidification je fais attention mais là je n’y aurais pas fait attention.
Pour faire un time laps d’un orage ou d’une grosse ondée qui arrive, le radar météo sur le smartphone c’est très utile.
Un boite à outils ce smartphone, pas le maitre de ma vie.

Un des critères pour savoir si l’on est vieux c’est de dire qu’avant c’était mieux. Avant c’était différent, dans ces différences il y en a qu’on trouve mieux et d’autres moins bien.
Ce que je regrette le plus c’est l’apparition du prêt à la consommation qui a mis le prolétaire dans des conditions de non lutte. Avant il y avait encore les moyens de faire une lutte de classe, de gagner des acquis et non les défendre sans armes.




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