3/4 « La
probabilité d’infection virale d’une cellule porteuse de l’ARNm vaccinal est
très faible compte tenu de la 1/2 vie de cet ARNm (et des autres virus cités).
De plus la capacité de recombinaison devrait parvenir du virus infectant selon
un mécanisme hypothétique ».
Concernant la demi-vie de l’ARNm viral, j’ai déjà répondu au
point 1. J’ajoute que la rencontre entre
le matériel génétique viral vaccinant d’une part, et celui d’un virus infectant
d’autre part, n’est pas restreinte au seul cas où l’infection par un autre
virus surviendrait strictement dans le créneau où l’ARN viral vaccinant est
présent dans nos cellules. C’est également vrai dans le cas d’une infection
qui précède la vaccination (et qui bien sûr est encore présente au moment de la
vaccination). Certes, cela restreint la probabilité de rencontre entre les deux
matériels génétiques viraux. Mais, une fois de plus, ne perdons pas de vue qu’il s’agit de vaccination massive,
c’est-à-dire concernant des effectifs colossaux. La probabilité que de tels évènements
se produisent n’est donc pas nulle. Et on ne peut en faire l’économie dès lors
que les conséquences ne seraient pas que
pour la personne vaccinée chez laquelle émergerait un tel virus recombinant
plus virulent ou plus contagieux : ce risque doit être apprécié à l’échelle de
la population.
Quant à « la capacité
de recombinaison qui devrait parvenir du virus infectant selon un mécanisme
hypothétique », de quoi parle le Pr.
Fischer ? Quel mécanisme
hypothétique ? On n’est pas dans la science fiction : encore une fois, ces
mécanismes sont connus depuis les années 1990 !