@MYTH©bubu
Pr. D. Raoult - 8 SEPTEMBRE
2020. QUI MEURT DU COVID ?
Sur les séquences du virus, c’est très intéressant. Les
séquences que nous avons, qui circulent actuellement, montrent qu’il y a 7 virus avec des mutations
différentes. Aucun de ces virus ne circulait avant mai. De ces 7 virus, il n’y a que deux
séquences qui ont été décrites une fois dans le monde, donc ils sont vraiment
complètement nouveaux. Le premier est arrivé en bateau, on l’appelle le
Marseille. Il a donné une épidémie qui a dû toucher à peu près
80 personnes et il a disparu. Ces virus ont quelque chose en commun, ils
ont des mutations que l’on voit dans les génomes qui se dégradent, c’est-à-dire
des mutations d’une base que l’on voit quand les génomes ne sont plus réparés. Donc il y a une augmentation considérable
de la variabilité du virus, actuellement. Elle est beaucoup plus variable,
dix fois plus variable maintenant que ce que nous avions dans les génomes
d’avant mai. Ce phénomène a commencé à se voir fin mai, l’équipe est en train
de l’écrire. Et donc il y a là quelque chose de très intéressant qui se passe,
qui montre une évolution différente de ce virus qui mute plus mais avec
apparemment une dégradation qui explique peut-être, si les choses continuent
comme ça, une sévérité différente d’un virus à l’autre.
Enfin,
il vient de sortir quelque chose qui répondra peut-être aux inquiétudes
concernant le phénomène étrange de ce virus. Une équipe est en train de mettre
en évidence que ce virus a été parasité par un petit bout de gène – ce
qu’on appelle les éléments mobiles, que nous avons décrits chez les virus. Nous
avons été les premiers à les décrire chez les virus. Ça s’appelle les
transpovirons. Ils viennent de virus d’insectes et sont venus se mettre sur ce
virus. Donc ce n’est probablement pas du tout une manipulation volontaire. La
nature fait beaucoup plus de manipulations que les hommes, elle a une imagination
terrible, la nature ! Et donc ce transfert latéral de gène vers des tout
petits virus est quelque chose qui n’était pas décrit clairement. Et donc on
retrouve ce petit bout de gène qui se balade et qui parasite les virus dans la
nature, dans plusieurs virus. C’est un nouveau phénomène biologique que l’on
observe, qui existe probablement depuis des centaines de millions
Heil Μπουρλά !