@yoananda2
Les
dividendes peuvent être ré-investis (à mon avis ils le sont souvent)
______________________________________________________________
Re-FAUX !!!
Crédit
d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, zones franches, exonération de la
taxe foncière, facilités comptables, niches et allégements en tous genres :
au fil des décennies, les pouvoirs publics ont taillé un environnement fiscal
et réglementaire sur mesure pour les actionnaires, sans aucune contrepartie. Le
coût de cette assistance pourrait être de l’ordre de
150 milliards d’euros par an hors fraude et évasion fiscales. Ces niches fiscales et sociales ne font que
grossir les bénéfices non réinvestis.
On l’a vu
avec la suppression partielle de l’ISF, un des arguments majeurs du gouvernement
pour justifier sa réforme est qu’elle permettrait aux riches d’investir dans
les entreprises. Le principal argument du gouvernement a été démenti par
les chiffres : le rapport annuel sur l’application des mesures fiscales montre que les riches n’ont pas investi l’argent économisé sur
l’impôt dans l’économie réelle. Autrement dit, au lieu de stimuler
l’investissement dans les PME, le passage de l’ISF à l’IFI l’a donc au
contraire fait reculer de 70,9 %. Où est passé cet argent ? L’enquête annuelle
Ipsos-Fondation des apprentis d’Auteuil avait montré que les fonds économisés
étaient surtout assignés à l’épargne et à la consommation. 42% des 300
assujettis interrogés déclaraient avoir consacré cet argent à des dépenses de
consommation, 41% à alimenter leur épargne et 29%, seulement, à investir dans
une entreprise.
Idem pour le CICE dont les effets du sur l’investissement
paraissent nuls », précise le rapport France Stratégie.
Le manque à
gagner pour les entreprises est significatif.