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Conférençovore Conférençovore 8 août 2021 09:56

@Norman Bates
"Des doses de lucidité et d’intelligence, voilà ce qu’il faudrait de toute urgence rendre obligatoire..."

J’ai rarement lu un Norman aussi... premier degré. Etre du milieu, vivre la réalité du terrain, les manques pour le coup criminels, les pénuries organisées, l’incurie de ces agents administratifs qui ne comprennent rien à rien.... et, en plus, se faire chier dessus par des crétins... évidemment, ça flingue. Etant confronté quotidiennement au public dans un "établissement" qui en reçoit par milliers chaque jour, j’en croise aussi des fournées entières de ces perroquets hygiénistes à bas QI. Je m’efforce de soutenir leurs petits regards inquisiteurs à chaque fois que mon masque ne couvre pas mes narines pendant deux secondes et demi. Je m’exerce à supporter avec philosophie les pets de leurs étroits esprit qu’ils aiment à ventiler mais... voilà des mois que je ne les laisse plus passer sans qu’ils ne paient la dîme de la pondération et de la réelle hygiène mentale. Souvent je leur glisse un souriant "vous, vous avez un peu trop écouté Emmanuel...". Parfois ils me répondent "Euhhhh... Macron ?" auquel cas je les embraye avec un "Oui, bien évidemment, notre vénéré et jupitérien Président mais également le Grand Emmanuel Lechypre... c’est à croire que tous les grands hommes de notre temps se prénomment Emmanuel, non ?".
Mais les pires ne sont assurément par ces moutons qui bêlent leur hygiénisme mainstream béhèfermerdique. Non, les pires sont ces collègues silencieux par devant et bavards comme des pies par derrière, ces rapporteurs qui lâchement cliquent sur les boutons "signaler" du réel et caquettent à qui de droit pour vous chier dessus. Eux, ces laquais des zélotes, ces insupportables sycophantes, ces tragiques cafards sur deux pattes aux langues de vipère, eux... ou plutôt elles, ces salopes de donneuses, mériteraient une bonne paire de gifles (aller/retour) mais le plus dramatique est sans doute qu’ils seraient foutus d’aller se plaindre non pas de s’être mangé un soufflet bien mérité mais que celui-ci fût administré avec une main non tartinée de gel hydroalcoolique. 

Je n’en puis plus de cette cohorte de lâches, de f..., de soumises. Fort heureusement, je croise énormément de gens normaux, vivants, des gens qui vous serrent la main de manière franche, qui n’hésitent pas à briser les barrières de ces gestes que d’autres tentent d’interdire, ces gens qui se moquent de ces distances asociales, bref les vivants quoi. Ca compense. 




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