On espère qu’il y a, parmi ces manifestants, la plupart des soignants mis à pied comme des malpropres parce qu’ils veulent conserver leur liberté de soin.
Y a-t-il aussi beaucoup d’enseignants dans ces défilés ? C’est pas sûr... Ce serait pourtant leur intérêt de descendre dans la rue. Car le dictateur (Macron ou son successeur) ne va pas tarder à s’en prendre à eux.
Les syndicats ne font rien (pour soutenir les soignants et autres
salariés), nous dit Philippot. Et pour cause : les leaders syndicaux
français sont les pires traîtres et les pires corrompus qui soient. Mais la plupart des "syndiqués" ne voient rien, ne
s’aperçoivent de rien et continuent d’obéir aux mots d’ordre de ces
félons.
C’est particulièrement le cas des enseignants qui, malgré leur bac+x, n’ont pas encore
compris qu’ils se font avoir à revendiquer en semaine sous les fenêtres de leur rectorat : ils perdent une journée de salaire et se font ficher. Ça rappelle Martinez qui, au temps des Gilets jaunes, appelait les cégétistes à défiler en pure perte les mardis pour ne pas grossir les rangs des manifestants les samedis...
Les enseignants sont pourtant dans le collimateur du despote qui, après les hôpitaux publics, va s’employer à
démanteler l’éducation nationale : l’instruction doit devenir privée comme la santé, c’est dans les directives de la Commission européenne.
Le sale boulot a
déjà commencé : grosses difficultés des étudiants pour
s’inscrire dans la fac de leur choix, presque plus de remplaçants dans
les établissements scolaires, plus d’accompagnants de vie scolaire pour
les élèves handicapés...