@yoananda2
Je saisi l’ironie
de ton post.
Cela dit, je
dirai tout de même que garantir les droits des accusés n’est pas une attaque
contre les victimes de viols ou les femmes.
Au-delà de
ça, je perçois l’influence des féministes radicales derrière ces redéfinitions
du consentement. Et ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y’a chez certaines d’entre elles une véritable haine de la relation sexuelle en tant que tel. Ti-Grace Atkinson, une des grandes penseuses de cette mouvance écrit par exemple « Dans
une société libre il ne peut y avoir ni famille, ni mariage, ni sexe, ni amour.
L’orgasme, c’est la société qui a décidé que cette expérience était agréable. »
ou encore « La croyance en l’orgasme vaginal est là pour faire croire à
la femme que ce qu’elle fait, elle le fait pour elle alors qu’elle le fait pour
les autres » et encore « On peut considérer la femme âgée comme
un authentique leader de la libération des femmes parce qu’elle est libérée de
sa féminité ».
C’est pour ça
que j’ai l’impression que derrière ces redéfinitions du consentement, c’est la
relation sexuelle qu’on essaie de criminaliser. Mais évidemment on ne peut pas
le faire comme ça de but en blanc, ce serait trop impopulaire, même auprès des
femmes. Donc on y va progressivement en brouillant les frontières entre le viol
et le rapport sexuel consenti pour ouvrir petit à petit la fenêtre d’Overton en
quelque sorte.