@MYTH©bubu
MYTH©bubu : c’est marrant de voir que des doutes sur les
données de un centre sur plus de 150 se transforme en " une fraude de
grande ampleur"
Le
groupe pharmaceutique américain Pfizer est accusé d’avoir réalisé en 1996 des
essais in vivo de la molécule Trovafloxacine. C’était
lors d’une épidémie de méningite, rougeole et choléra qui sévissait au nord du
Nigeria, et particulièrement dans l’Etat de Kano.
Enfants
cobayes
Pfizer
est en clair accusé d’avoir secrètement utilisé des enfants comme cobayes
dans les tests de mise au point du médicament, sous le prétexte d’apporter une
aide humanitaire. La firme maintient au contraire que l’opération a
été réalisée avec l’accord des autorités locales de manière éthique et
responsable, et qu’elle a permis de sauver des vies.
Jusque là, personne n’a rejeté l’idée d’une indemnisation des
victimes et de leurs familles. Onze enfants sont morts et 198 autres vivent
avec des séquelles - surdité, paralysie, lésions cérébrales ou
encore cécité.
L’accord portant sur 75 millions de dollars sera présenté le 25 mai
prochain à la Haute cour de justice de Kano, en charge de l’affaire. Mais cet
accord ne met pas fin aux ennuis judiciaires de Pfizer, puisque le groupe
fait l’objet d’autres procès pour la même affaire, procès intentés, cette
fois-ci, par le gouvernement fédéral du Nigeria, qui l’accuse d’avoir caché ses
intentions réelles aux autorités de tutelle. Abuja réclame pour sa part 6,5
milliard de dollars de dommages.
Pfizer
paiera 75 millions de dollars de compensation
« [C]ontrairement à vous seul la
vérité et les faits m’intéresse ! »
Auteur
anonyme, première moitié du XXIe siècle
Heil
Μπουρλά !