L’affaire commence en 2020, lorsque Pfizer a voulu produire dans le plus bref délai un vaccin qui permettrait de lutter efficacement contre le coronavirus.
Pour cela, le laboratoire américain a fait appel à plusieurs
sous-traitants pour réaliser des essais cliniques à grande échelle. Ils
concernaient notamment 43.548 personnes réparties sur 153 sites dans le monde. Une entreprise nommée Ventavia, basée au Texas, faisait partie des sous-traitants de Pfizer.
Selon
les données recueillies par le journaliste d’investigation Paul D
Thacker, plusieurs anomalies auraient été constatées dans la réalisation
des essais. On cite entre autres le non-respect du principe du
“double-aveugle” : on ne sait pas qui reçoit le produit et qui reçoit le
placebo. En l’occurrence, les chercheurs auraient su quels participants à
l’étude avaient reçu le vaccin et lesquels étaient traités avec le
placebo.
L’enquête cite aussi la dissimulation d’effets indésirables graves. Selon la directrice régionale de Ventavia, Brook Jackson, plusieurs individus auraient signalé des problèmes graves liés à la vaccination, mais ils n’auraient jamais été recontactés.
Il faudrait ajouter au lot l’absence de tests PCR chez les patients
vaccinés ainsi que des erreurs de manipulation des vaccins et des
matériels utilisés.
Hormis Mme Jackson qui a d’ailleurs perdu son
emploi, d’autres anciens employés de Ventavia ont témoigné sur
l’existence des fraudes et malfaçons pratiquées au sein de la société.