Bon, quand on n’a rien de mieux à faire, c’est
distrayant.
Un peu attristant aussi quand on se rend compte que
Zemmour sans les faire-valoir intellectuels qu’il a tant rencontrés à dessein,
livré à lui-même, c’est confus et laborieux. J’ai appris qu’il allait "dissuader
" les patrons de licencier. Ouf, les chômeurs et leurs familles sont rassurés.
Il me semble qu’il
est en train de tourner à la caricature de lui-même. Supposément en pensant à
ses potentiels électeurs et soutiens ? A leur place, je m’inquiéterais. Je
m’isolerais un moment pour faire le point et un peu d’introspection aussi.
Comme quoi, passer de journaliste à politique, c’est
dur, il ne faudrait pas croire. A propos de journalistes, je jubile de voir
leur tête devant ses propos. Mesdames et messieurs, il ne fallait pas jouer à l’audience
avec ces nouveaux pitres tristes. Le vin est tiré, il faut le boire.
Sa déclaration de candidature… entre le gag de vieux
potache et la propagande laborieuse de grand-papa. Là aussi une pensée me vient
pour ceux dont les petits machinistes de
cette construction médiatique croient qu’ils sont les amateurs gourmands de
cette fable. Quand on imagine qu’ils devaient être toute une équipe. Gare à la rébellion
dans les rangs et les têtes.
Un regret. C’est que pour des raisons liées à l’espace-temps,
Zemmour ne pourra être l’invité du Tribunal des Flagrants Délires sur France-Inter
avec Claude Villers. Désolation.
Une inconnue. Combien de temps cela va-t-il durer encore ?
Avec les médias actuels, difficile à dire.