Lorsque je vivais en Guadeloupe, en 1966, le sucre
roux de la canne guadeloupéenne était envoyé en France métropolitaine pour y
être blanchi, puis il revenait, empaqueté et coûteux sur les étagères des
magasins d’alimentation. Aujourd’hui, dans la vidéo ci-dessus, une
guadeloupéenne nous dit que le poisson, qui devrait être de consommation
courante (le département est entouré d’eau de mer) est cher parce qu’il n’y a
pas d’entreprise locale de transformation.
Faut-il vraiment un statut d’autonomie pour créer des entreprises publiques (qui
n’hésiteraient pas à se dire de service
public) pour la production, la transformation et la consommation de
produits échappant aux règles établies à 7000 kms de là pour la vie
guadeloupéenne ?
Je suis stupéfait, par ailleurs, quand j’entends dire
que le circuit de distribution d’eau potable n’a presque pas été amélioré en un
demi-siècle dans le département guadeloupéen.