Zemmour ment.
Il ment quant aux faits, quant aux causes, quant aux
responsabilités,
quant à ce qu’il est raisonnable d’espérer pouvoir
comprendre ; et
seuls ceux qui seraient susceptibles de le censurer savent qu’il
ment. C’est comme ça qu’il faut entendre ce « zemmour ment » d’autant
plus que Zemmour est dans l’affect ; il ne sait plus qu’il ment.
Il est lucidité sur Macron et BHL seuls.
Si à l’occasion des campagnes électorales tous se proposent
« de faire » là où ceux qui les ont précédés « n’ont rien
fait », c’est bien pour la raison suivante : encouragés par des
électeurs somme toute complaisants et erratiques, voire imprévisibles ( ils y
pensent autant qu’ils oublient ce qui doit et/ou devrait, être fait) ces
candidats au « faire » se sont bien gardés de comprendre les raisons
pour lesquelles ce qui « devrait être fait » ne l’est jamais.
On évoque une absence de courage alors qu’à y regarder de près, la
nature, le contenu, le sujet de « ce qui doit être fait » une fois
« fait » assurerait sans l’ombre d’un doute au
« faisant » ( d’aucuns diront au « contrevenant ou
« contrefaisant » – acteurs partisans d’un « Surtout, ne pas
laisser faire ce qui doit être fait ! ») d’être ré-élu ad vitam
aeternam jusque dans sa mort même ; on imaginera alors un fauteuil de
l’Elysée vide mais plein symboliquement de celui qui a su « faire »
ce qui devait être fait.
Or, ne jamais interroger sérieusement le « pourquoi » de
ce qui n’est toujours pas et jamais fait, vous condamne à ne jamais
pouvoir expliquer pour, dans les faits, ne pas vous en soucier sérieusement, le
« comment faire » — comment vous comptez vous y
prendre ; l’important étant d’affirmer que l’on fera, pour sûr !
Merci de vous reporter à http://serge-uleski.over-blog.com/2021/10/reflexion-sur-la-question-zemmour-medias-et-soutiens.html