Zemmour ne sera donc rien interdit :
orgueil, hybris... démesure... ce Zemmour-là vise le second tour de l’élection
présidentielle bien qu’en pure perte puisqu’il sait qu’il ne sera jamais élu,
exalté, shooté à l’idée d’un face-à-face avec un technocrate ( "S’EN FAIRE
UN, ENFIN !"), un Macron qui réussit tout et que tout réussit (à
la Banque, il gagnait l’équivalent d’un SMIC par jour, nous a-t-on dit ;
il a été ministre, aujourd’hui Président… à 40 ans) face à un Zemmour qui a
échoué à l’ENA, un Zemmour condamné à commenter la réussite des autres,
prisonnier d’une petite boite qu’on nomme télévision (1) ; une boite
sans mémoire, ou presque, un tribun chassant l’autre, fatalement.
Ne cessons jamais de rappeler que l’on paie très
cher le « précédent » créé par l’élection d’un Sarkozy qui se sera
autorisé tout ce qu’il aurait dû s’interdire le jour où il est entré en
politique, a fortiori… à l’Elysée ; précédent qui nous a conduit à
Hollande puis Macron ; un Macron qui sera à nouveau Président, le
Président le plus mal élu et ré-élu de la 5è République (élu par défaut ;
taux d’abstention record) ; aussi, on peut déjà prédire que tout se
perpétuera (se terminera) à nouveau dans la rue pour les cinq prochaines
années… notre démocratie se révélant, quinquennat après quinquennat, incapable
de proposer deux candidats présidentiables (culture politique, histoire
personnelle - parcours de vie -, programme, capacité intellectuelle et
technique) au second tour de cette élection.
http://serge-uleski.over-blog.com/2021/10/reflexion-sur-la-question-zemmour-medias-et-soutiens.html