En citant les chiffre de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), PdV déclare : « 63% des décès sont des vaccinés, aujourd’hui, et 37% des non-vaccinés. »
La journaliste rétorque qu’il faut compléter l’information par : « Les personnes non-vaccinées sont "largement" plus représentées à l’hôpital rapportées à leur proportion dans la population. »
C’est
vrai. Mais cela ne suffit assurément pas à invalider ce qu’avance PdV à
propos de la tromperie sur les chiffres, concernant notamment
l’efficacité alléguée des vaccins.
Certes, être vacciné apporte
une relative protection, mais qui ne semble pas concorder avec les
performances alléguées, sur lesquelles repose la politique vaccinale.
Avec une population vaccinée à 76%, ces 63% ne représenteraient finalement qu’une réduction de moitié des risques de mourir par rapport aux personnes non-vaccinées, soit une multiplication par deux des chances de survie. On est très loin des 95%
(multiplication par 20 des chances de survie) dont on parlait à une
époque.
À noter qu’avec des non-vaccinés proportionnellement plus
nombreux à être admis à l’hôpital et en réanimation, on aurait pu
s’attendre à ce que la proportion des non-vaccinés qui y décèdent soit
encore supérieure, ou tout au moins égale. Mais d’après les données de
la DREES, c’est l’inverse qu’on constate. En fait, statistiquement, être
vacciné diminuerait bien les chances de tomber malade quand on
contracte le virus, mais cela diminuerait également les chances de
survivre lorsqu’on tombe malade. Cela semble contredire les allégations
selon lesquelles l’efficacité des vaccins contre les décès serait
supérieure à leur efficacité contre la maladie.