@Matlemat
Mon corps m’appartient (slogan MLF, d’ailleurs, drôle de
retour des choses) : il n’est pas la propriété d’un autre, je ne suis ni
serf, ni esclave. Il n’appartient pas à Pfizer ni à une blouse blanche :
je connais ma santé, je m’en occupe, si j’ai besoin d’un médecin, j’appelle.
Mon corps est biologique, pas électronique. J’ai de la chair, du sang qui coule
dans les veines, des instincts, passions, sentiments, des plaisirs et des
mauvaises sensations : c’est ma vie, mon intégrité. Entre une puce et mon corps,
il y a un poing dans la gueule.
C’est la même chose avec mon esprit : il n’appartient
pas à une case politique, ni à une idéologie, ni à une religion. Mon esprit est
libre, hormis mes déterminismes dont je m’occupe, il est l’instrument de ma
vie, pas d’une volonté particulière d’un groupe. J’adhère, je participe, je contribue, je rejoins, car j’ai des miens, ça ça me ressemble et je peux aussi apporter de la plus value aux existence des autres, ce qui amplifie la mienne. Se soumettre et subir n’est pas la même chose.
Si tout le monde remet son corps et/ou son esprit à
autrui : c’est la servitude, la domestication du bétail, la jouissance de
la possession et du pouvoir pour une minorité, la dépossession pour le grand
nombre et des vies souffreteuses.
Et ce n’est pas parce qu’on vit déjà une dépendance
administrative, qu’il faut demander une dépendance électronique. On ne justifie
pas une dépendance par une autre. Sinon,
c’est la nasse.