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sls0 sls0 23 février 2022 13:57

Un peu légère l’analyse de l’avocat Jean-Claude Beaujour, vice-président du groupe de réflexion France-Amériques.

Malgré un parti pris normal assez pro-américain, si on lit entre les lignes, Poutine a fait un échec et mat. En face ça ne peut que gesticuler.

Ça fait depuis le 1 janvier 2016 que la Russie aurait pu reconnaître l’indépendance car la butée des accords de Minsk c’était décembre 2015.

Poutine a attendu patiemment que l’Ukraine fasse une grosse gaffe. Plus de 1000 obus par jour avec des victimes civiles et des cibles hors convention de Genève, c’est la très grosse gaffe qui permet une reconnaissance et une intervention "humanitaire".

Dire qu’il y a une quinzaine de jours le Kremlin avait annoncé qu’il n’était pas chaud pour reconnaître l’indépendance suite à l’annonce de la Douma. Il n’y avait pas à l’époque plus de 1000 obus par jour qui tombaient sur le Donbass.

La Russie a signé en 1993 comme quoi elle était garante des frontières de l’Ukraine il était difficile de reconnaître dans ces conditions. Certains vont rétorquer que la Russie n’en a pas tenu compte pour la Crimée. Lors de la Signature en 1993 la Crimée avait déclaré son indépendance en 1992. Par après elle s’est associé à l’Ukraine, en 2014 suite à Maïdan et le massacre d’Odessa elle a repris sa liberté. En droit international c’est dans les clous.


Cela dit dans le Donbass ça se bagarre assez furieusement, les ukrainiens ont fait des percées qui pour certaines finiront en chaudron comme en 2014. Il n’y a pas encore d’impact de l’armée russe. Pour l’instant c’est encore un conflit ukraino-ukrainien si on a pas reconnu l’indépendance du Donbass.





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