@wendigo
Une surveillance peut avoir un coût supérieur au coût d’un objectif tactique. A priori la surveillance devait être coûteuse et était plus rentable ailleurs, sur le front par exemple. On surveille fortement la frontière est de l’OTAN ce qui n’a pas empêcher un gros drone ukrainien de se casser la gueule en Croatie.

Mon information date du 1 avril, depuis le 29 mars les correspondants de guerre coté russe avaient comme consigne d’être discrets pendant pendant ce changement de phase. J’avais peu de billes.

Il y a Sun Tsu et plus près de nous il y a les modèles de Lanchester, qui démontrent que l’effectif est important d’où l’obligation pour l’Ukraine d’envoyer des renforts.
Ça veut pas dire qu’ils vont arriver, hier je regardais les états d’âme de correspondants de guerre coté russe, c’est un peu le reflet de l’armée russe.
Ils déploraient la conscription tardive et désordonnée ukrainienne, non pas vis à vis des renforts mais que c’était de la chair à canon qu’on envoyait au front, peu de recrues verraient le front où elles seraient inefficaces. Ça ne ferait que des morts dans des familles ukrainiennes pour aucun bénéfice tactique.
Avec la maîtrise du ciel et un sur-effectif les russes ne peuvent que gagner.

Nota je reviens sur cette notion d’effectifs. Un exemple très basique : deux armées, une très performante, un soldat ne rate pas sa cible et son effectif est de 500. La deuxième avec des soldats qui raté leur cible un fois sur deux mais d’un effectif de 1000.
Lors de la première salve la meilleure armée tue 500 personnes, la mauvaise armée en tue 1000/2= 500. La bonne armée n’existe plus malgré sa qualité supérieure.
La qualité du combattant c’est du facteur 1, l’effectif de combattants c’est du facteur 3. Lors de la bataille D’Iwo Jima les japonais très biens protégés avaient un facteur de qualité 5,1 fois supérieur aux américains mais 22000 contre 70000 ce n’était pas suffisant. Ils auraient reçu les 10000 hommes promis, il y a de grandes chances que l’île ne serait pas tombée.