Jean-Marie Le Pen s’emporta souvent dans des thèmes qui
déstabilisaient son personnage politique. Certes, il n’entrait pas
dans le moule respectable et hypocrite de la diplomatie. Il se montra
donc souvent grossier mais pas vulgaire, une espèce de seigneur de
la guerre animé du courage et de la naïveté du guerrier passionné
authentique. La tendance au politiquement correct lui était
complètement inconnue. Cependant les bien-pensants de l’assemblée
nationale et du gouvernement l’épinglèrent définitivement dans
le caractère formel de son personnage. Il dénonça souvent cette
stratégie manipulatrice de la diabolisation qui permis à la droite
et à la gauche de surfer sur la triangulation. Elle permit une
alternance politique sur plusieurs décennies, en muselant la liberté
populaire.
Macron
est l’antonymie de Jean-Marie Lepen. Il est soigné et n’a pas de
difficulté à maîtriser ses émotions inexistantes, c’est un
pisse froid à la manière de l’idéologue Saint-Just mais lui avec
une espèce de carence éthique, infiniment plus dangereux que son
compagnon de la terreur Robespierre.
Quant
à Jean-Marie Lepen, j’ai appris à le respecter au fur et à
mesure que je découvrais les vrais visages des escrocs qui m’avaient
séduit dans ma jeunesse par l’intermédiaire des putes
journalistiques. Rien de nouveau sous le soleil.
Personnellement je voterai pour Marine, pour sa simplicité, son courage de guerrière et son choix politique. Représenter ceux qui ne savent ni ne peuvent se défendre est noble, par la même occasion, je serais fidèle à mes ancêtres.