@perlseb
Il y a les
vieux fantasmes prométhéens et aussi une urgence qui est venue. Quand la
production de masse est devenue l’économie prépondérante, avec l’emboitement
des process de production de l’extraction à la livraison des produits finis aux
consommateurs, c’était l’euphorie pour les industriels. Avec une sourde
inquiétude : la croissance est-elle indéfinie ? Dennis Meadows leur a
apporté la réponse : non. Les politiques ont réagi, mais sans pouvoir
adapter le système à la nouvelle donne : conférence de Copenhague, Rapport Brundtland pour le développement soutenable, sommet de Rio, Cop 21, etc… Billevesées.
Je ne
retrouve plus l’article sur celui qui parle d’ « écologie de l’Arche
de Noé ». Puisque les décisions nécessaires n’ont pas été prises par les
politiques, c’est l’oligarchie mondiale qui va s’en occuper, mais à sa manière.
Elle rassemble pour elle ce qui pourra être sauvé avant que le Déluge
(écologique), emporte, -lentement ou rapidement- le reste de l’humanité. D’où
ce sentiment, depuis la crise covid, d’avance à marche forcée et de serrage au cou du collier, dont on a déjà compris
à peu près le plan : injections délétères, identité et mise en cage numérique
des individus, démolition contrôlée des économies nationales, endettement
volontaire des états pour que tous les actifs nationaux finissent aux mains des
fonds de pensions, afin d’apurer les dettes du monde. Ainsi l’oligarchie passe
à la monnaie numérique, délivrée au bétail, selon les ressources restantes, avec crédit individualisé et modulé en fonction de l’enthousiasme des laboratores. C’est commencé, d’ailleurs
et ça marche : ni paye, ni chômage ni RSA pour les soignants qui refusent
l’injection en France, pas d’allocation chômage au Canada pour ceux qui la
refusent aussi…
C’est le retour à
l’antique servitude, de laquelle l’humanité n’est sortie que très récemment. Et qui a bien fonctionné aussi, après tout…