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jjwaDal 10 juillet 2022 17:23

@Conférençovore
Interprétation libre de votre part et déconnectée des demandes russes qui sont connues à savoir reconnaissance de l’indépendance des deux républiques du Donbass et de l’inclusion de la Crimée dans la Russie. Faut-il rappeler que les ukrainiens continuent comme les occidentaux à parler d’annexion de la Crimée quand elle a été ukrainienne sur les deux siècles passées de 1991 à 2014 (bien sûr rattachée par Krouchtchev en 1954 sans consultation populaire mais au sein de l’URSS) en dépit des demandes dès 1991 de la "Douma", du parlement de Crimée (deux fois de mémoire) et du référendum populaire demandant le rattachement à la Russie.
Qui a refusé d’examiner la perspective de l’autonomie du Donbass au sein de l’Ukraine pendant 8 ans ? Qui a persisté à vouloir entrer dans l’OTAN malgré les demandes répétées de la Russie qu’il n’en soit rien ?
Si le Donbass ne peut vivre en paix en Ukraine, la Russie en tire les conséquences qu’elle vivra en paix en dehors. Et la demande de neutralité de l’Ukraine est une condition "sine qua non" de négociation, vu qu’il serait extrêmement dangereux pour tout le monde d’avoir un mur de missiles nucléaires "nez à nez" à la frontière ukraino/russe sans avoir le temps matériel de la réflexion en cas d’incident dans des conditions de méfiance réciproque exacerbée.
Comme dit Jeffrey Sachs "La Russie n’a rien à faire en Ukraine mais nous non plus".
A mon sens ce que veut dire Poutine est que les opérations ont été très ralenties du fait des conditions météo (la fameuse "raspoutitsa") et de l’intervention en zone urbanisée (choix des militaires ukrainiens) avec des populations russophones à préserver au maximum des effets collatéraux.
Mais avec l’arrivée de l’été, l’intervention des "T-80" (très rapides sur sol sec) et l’éventuelle incursion dans des zones à faible proportion de russophones, avec une armée ukrainienne largement tributaires de soldats très peu formés, il pourrait y avoir un effondrement rapide de l’armée ukrainienne et des conditions d’arrêt des hostilités plus dramatiques.
L’OTAN s’il devait intervenir avec ses propres forces serait incapable très probablement de contenir voire faire partir les russes (Scott Ritter a détaillé cette thèse) avec le risque majeur que la Russie se considère en guerre ouverte avec les USA, d’abord conventionnelle et très destructrice et un éventuel dérapage nucléaire toujours possible.




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