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micnet micnet 24 août 2022 23:04

Journal de bord des agoravoxiens du 24/08/2022


Le démasqueur démasqué par le Mediag (c’est la fête du slip smiley


Le Mediag : Bonjour à tous et ravi de vous retrouver après des vacances bien méritées. Après un été torride, nous allons vous offrir une interview qui promet également d’être chaude puisque nous accueillons pour cette rentrée une personnalité particulièrement clivante qui, selon son expression favorite, met tous ses adversaires "en slip" ce qui nous arrange bien en ce moment vu les températures toujours aussi élevées auxquelles nous sommes confrontées. Vous l’avez tous reconnu bien sûr puisque mon invité du jour est Jean Robin qui se trouve en duplex puisqu’il vit en polynésie comme vous le savez. Bonjour à vous Jean et merci d’avoir accepté mon invitation. Alors pour commencer, j’aimerais revenir aux origines de votre parcours actuel : pourquoi diable êtes-vous parti en polynésie il y a plusieurs années maintenant ?

Jean Robin : Bonjour à vous, Jean Robin, journaliste éditeur et soldat du Christ. D’abord je dois vous prévenir que j’hésite à poursuivre cette interview après le blasphème innommable que vous venez de prononcer. Vous venez de me comparer au "diable" si je vous entends bien. Heureusement que mon seigneur et sauveur m’a appris à pardonner mais j’ai bien peur que vous ne soyez prédestiné à l’enfer éternel à rôtir dans d’atroces souffrances avec l’ensemble des damnés. La miséricorde pourtant infinie de notre Seigneur a aussi ses limites. Je vais prier pour vous même si je crains que votre nom ne soit pas inscrit dans le livre de vie depuis l’origine

Le Mediag : La miséricorde infinie "qui a ses limites" dites-vous...OK....hahum...et donc au nom du ciel, pourquoi êtes-vous parti en polynésie ?

Jean Robin : Je préfère ça. Et bien c’est tout simplement mon seigneur et sauveur qui me l’a demandé lors d’une apparition nocturne alors que je ne trouvais pas le sommeil. Un ange de lumière de 3 mètres de haut m’est apparu et m’a demandé d’accomplir ma mission pour sauver la France et cette mission devait s’accomplir en polynésie. Jusque là, je marchais dans les ténèbres, j’étais une âme perdue mais, Dieu soit béni, j’étais prédestiné à faire partie des élus et Dieu m’a sorti de cette torpeur. Aujourd’hui, alléluia, je suis un homme transformé et parfaitement sain d’esprit comme tout le monde peut le constater. J’ai la preuve irréfutable de cette transformation radicale : figurez-vous que j’ai complètement arrêté de me masturber depuis. Incroyable, n’est-ce pas ? Désormais, je n’utilise mes mains que pour prier et rendre grâce au père éternel et la jouissance n’en est qu’infiniment plus grande. Bref le Tout-puissant m’a guéri de mon impuissance.

Le Mediag : Passionnant en effet...Mais tout de même une question : vous êtes souvent dur voire même, diront certains, insultants dans vos vidéos envers des personnes qui, bien souvent, ne vous ont rien fait. N’est-ce pas un peu en contradiction avec vos valeurs ?

Jean Robin : J’aime les débats francs et virils, ce n’est pas incompatible avec ma foi chrétienne.

Le Mediag : Mais justement, lorsque vous êtes en débat, vous apparaissez comme quelqu’un de plutôt sympathique et courtois vis-à-vis de vos contradicteurs, par contre lorsque vous apparaissez seul en vidéo, vous devenez très agressif. Pourquoi une telle différence de comportement ?

Jean Robin : Je suis agressif uniquement avec les personnes qui méritent de l’être, c’est à dire les serviteurs de Satan. Prenez par exemple le cas de Virginie Vota, cette succube qui a adopté la religion de l’antichrist, à savoir le catholicisme, et regardez la manière lubrique avec laquelle elle se comporte face caméra. Ma pudeur naturelle ainsi que mes valeurs chrétiennes m’empêchent d’entrer dans les détails mais sachez qu’elle a réussi à provoquer chez moi une petite érection et même davantage lors de sa dernière vidéo. Quelle salo...enfin quelle sorcière, cette fille ! Du coup, c’est moi qui me suis retrouvé en slip après cet "accident". Mais, bien que mon sauveur nous enseigne le pardon, j’aurai quand même ma revanche un jour. Enfin faudrait d’abord qu’elle accepte de débattre avec moi, comme tous les autres d’ailleurs.

Le Mediag : Pourquoi refusent-ils de débattre avec vous ?

Jean Robin : Mais parce qu’ils ont la trouille pardi ! Ils savent qu’ils n’ont ni les qualités morales, ni intellectuelles, ni même physiques pour me mettre en slip. Contrairement à moi, ils ne se sont pas convertis à la vraie foi et n’ont pas acquis l’humilité nécessaire pour monter en compétence. S’ils acceptaient de me faire confiance, je pourrais leur enseigner l’humilité ainsi que la stratégie à adopter pour reconquérir la France mais je crains que leur orgueil et leur aveuglement les empêchent de reconnaître un véritable élu.

Le Mediag : Une telle modestie vous honore mais... tout de même, vos jugements ne sont-ils pas un peu arbitraires malgré tout ?

Jean Robin (très énervé) : Quoi ??? Donc vous croyez au libre-arbitre vous aussi ! Vous voilà démasqué ! C’est bien que je pensais depuis le début, vous êtes aussi un fils du diable et je viens à l’instant de vous mettre en slip. Ce sera d’ailleurs le thème de ma prochaine vidéo : Le Mediag démasqué sous son slip !

Les studios d’agoravox (hurlant dans l’oreille du Mediag) : putain elle commence très fort ta rentrée ! Et moi comme un con, je continue à te faire confiance "mais oui j’vous jure chef, je f’rai mieux à la rentrée, j’aurai des interviews sérieuses et gnagnagna" et on se retrouve à parler de slip et de branlette entre grenouilles de bénitier coincés du cul ! Tu t’es surpassé là ! Je sens qu’on va faire un putain de buzz mais à nos dépens comme d’hab ! Allez rends l’antenne et rapplique aux studios, t’auras aussi droit à une interview mais à ma façon. Tu vas le bouffer ton slip plein de merde, c’est moi qui te l’dis !

Le Mediag (ruisselant de sueur et pas à cause de la chaleur)  : Et ben....héhé, comme promis cette interview a tenu toutes ses promesses. Nous devons heureusement, euh...malheureusement rendre l’antenne. Quant à moi je vous dis adieu...enfin au-revoir (sanglots)




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