@hase
Les médias
Chinois, et Indiens évoquaient dès le
début la thèse du piège Ukrainien, tendu par Washington, dans lequel Poutine
serait tombé.
Quand on
énerve et menace un chien sans relâche, il finit par mordre : le Donbass,
l’installation officieuse de l’OTAN à la frontière Russe, des labs bio montés
dans tout le pays avec déjà des petites épidémies locales, et sans doute
d’autres choses que je ne sais pas.
Poutine ne
pourra pas tenir indéfiniment 800 km de front et autant de brèches à continuer
d’ouvrir, maintenant Kherson. Souvent,
quand on parle de tournant de la guerre, c’est quand des alliés rentrent dans
le jeu. Poutine en a, mais ils ne peuvent se permettre de se joindre à un agresseur.
Est-il dos
au mur ? Quand on n’a plus de solutions, on commence à perdre ou on monte
l’escalade. Il commence à envoyer ses Sarmat : c’est le méchant. Il ne le
fait pas : on n’a plus à craindre de lui et son armée n’est pas si
puissante.
Washington parie sur son scrupule à envoyer
des missiles de longues portées et
nucléaires. Pendant ce temps, il continue : la destruction des deux Nord
Stream, ok, ça passe. La puissance économique Allemande était un problème :
c’est maintenant réglé, l’UE avec.
Poutine est un judoka, c’est son tempérament
stratégique qui lui a toujours réussi.
Son attaque de l’Ukraine (au lieu simplement du Donbass) a été un coup
de poker, au culot, pour faire tomber le régime. Mais ça, c’est le sport de l’Oncle
Sam (avec l’acharnement sans fin, puisqu’il dispos du dollar à volonté), pas
celui de Poutine. Il a organisé sous les
bombardements des référendums qui avaient déjà été faits en 2014 et qu’il avait
refusés, pour avancer l’inviolabilité du territoire Russe. Ladite inviolabilité
démentie dès le lendemain avec la prise de Lyman. Bref, il est dans une guerre
qui ne lui ressemble pas, contrairement par exemple à celle en Syrie, où il a
été magistral.