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Étirév 2 février 2023 10:11

« La guerre des sexes aura-t-elle lieu ? »
Il y a quelques millénaires, déjà, que cette guerre a eu lieu et que l’homme en est sorti vainqueur. Ce fut un effroyable malheur pour la Terre tout entière, puisque ce fut le commencement de l’ère de cruauté, de servitude, de barbarie, qui devait durer aussi longtemps que l’anthropocratie.
Vainement les femmes avaient essayé d’opposer une digue à la révolte des hommes contre Elles, aux erreurs naissantes dans leur esprit. De toutes parts les luttes surgissaient et menaçaient la science primitive des Femmes. Les masses masculines liguées se ruaient contre « la race habélique ». Partout le sang coula.
Ce fut la grande lutte des Titans contre les Génies, des Caïnites contre les Habélites et plus tard les Séthites. Les Kabbalistes et les savants initiés savent que, dans les textes primitifs, Habel est une femme, « la Femme-Esprit », sœur de l’homme (Habel ou Hébel, nom générique des premières filles). On en fera le frère de Cain (Caïn, nom générique des enfants mâles), quand on supprimera la Femme de l’histoire ; alors l’humanité ne commencera plus que par des mâles.
Le motif principal de cette attaque était bien réellement celui que donne la Bible, le « sacrifice » de la Femme plus favorable à son développement que celui de l’homme, c’est-à-dire ayant des suites spirituelles, tandis que celui de l’homme avait des suites bestiales. Pour cela il voulut l’entraver. Ce fut une rage et la Femme, révoltée d’abord contre ce pouvoir qu’il voulait prendre sur elle, contre ce droit qu’il se donnait d’intervenir dans les lois de sa nature, lutta vaillamment pour affirmer sa liberté sexuelle et défendre l’honneur de son sexe outragé. Mais lui devenait fort, Elle commença à craindre sa brutalité et, apeurée, se cacha dans les lieux retirés (cités lacustres, hauts-lieux , etc.), où il ne pouvait la surprendre.
Deux partis ennemis se formèrent qui adoptèrent des signes et des symboles.
Mais les Kaïnites, qui portaient partout leur jalousie, renversaient les signes et les symboles des Habélites ou parodiaient les emblèmes féminins. Il fallait porter leurs signes pour être épargné par eux ; ils forçaient les faibles à les suivre, à les aider, à les glorifier.
Ces hommes, qui étaient de jeunes vauriens, s’emparaient de tout ce qu’ils trouvaient en la possession des femmes, leurs récoltes, leurs fruits, les animaux domestiqués ou élevés par elles.
Leur folie, leurs hallucinations perverses, leur méchanceté montraient en eux de jeunes déments précipités, au début des entraînements passionnels, dans l’abîme que le vice engendre.
Cette période de la vie primitive nous les montre subissant la crise que la science moderne a appelée « la folie de l’adolescence ».
Dans ce désordre, ils avaient rompu le lien moral qui les unissait à la Femme, ils avaient outrageusement nié sa parole, étaient devenus impies et sacrilèges et, les premiers, inventèrent le mensonge qu’on a appelé plus tard le blasphème (Le mot blasphème vient de « phèma », parole, et « blapto », nuire).
La vie était devenue terrible pour les femmes. Retirées dans leurs possessions, sans cesse aux aguets, séparées les unes des autres par des chemins semés d’embûches et de périls, Elles ne savaient comment se réunir pour se soutenir. Elles n’étaient pas organisées pour la lutte.
C’est alors que l’on vit surgir quelques courageuses qui, prenant la direction d’un mouvement, s’érigèrent en directrices.
NB : Dans la Franc-Maçonnerie moderne dite « spéculative », nous trouvons l’existence d’une « Maçonnerie mixte », ou « Co-Masonry », comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise, qui représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception « égalitaire », si chère au monde moderne, qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le « féminisme » contemporain, notamment celui, obscène et profane, des « Femen » et autres « Pussy Riots », ou celui, agressif, des « chiennes de garde », aboyant contre tous les hommes sans distinction ; un féminisme parodique et vulgaire à l’opposé du Vrai Féminisme (antique et spirituel) qui tend, malgré tous les obstacles, à renaître de ses cendres.
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