@Et Hop !
En suite, il aurait dû dire que l’armée russe n’a ni envahi ni attaqué l’Ukraine,
Vous n’êtes pas sérieux. Et l’article 51 porte sur une agression d’un pays contre un autre, pas sur une guerre civile comme c’était le cas avec le Donbass.
C’est l’Ukraine que Poutine bombarde. Il a poussé l’armée
jusqu’à Kiev. Les territoires annexés dans les oblasts de Zaporijjia et de
Kherson ne sont pas dans le Donbass. Les référendums qu’il a organisés ne sont
que prétextes à justifier des prises de guerres, rien à voir avec celui Crimée
en 2014, tout à fait valide juridiquement.
J’ai bien compris que c’est une guerre défensive contre la
broyeuse otanique. Mais il n’a pas atteint son objectif : changer le
régime Ukrainien pour le neutraliser géopolitiquement. Et inéluctablement
récupérer le Donbass qui le demande depuis 2014. Son aventure militaire est
maintenant incertaine, au gré du conflit contre l’Occident et de l’évolution géopolitique
mondiale. Mais pendant ce temps, il
détruit un pays qui n’est pas le sien, il est sorti des lois internationales. Il aurait pu justifier à l’ONU son offensive
si elle était limitée au Donbass. D’ailleurs, si les pays non occidentaux
soutiennent tacitement Poutine, car ils en ont marre, -et à raison- du monde
unipolaire sous la férule de Washington, ils ne peuvent pas justifier à l’ONU la
guerre contre l’Ukraine. Maintenant, si solution il y a, elle est diplomatique,
entre l’Ukraine et la Russie, avec les concessions à décider entre eux. A
défaut, ce sont les simples lois de la force et des combats qui décident.