Le phénomène est bien plus large que le sujet transgenre, d’autres décident qu’ils sont artistes puis cherchent dans quelle discipline faire quoi (?) En fait, ces personnes ont décidé que leur façon de voir le monde détermine le monde et non plus l’inverse (le monde détermine la façon de voir le monde). C’est à leur façon un statut de "super-héros" qu’ils recherchent, très connecté avec le fait d’avoir sa personnalité numérique, ses avatars et l’accès à configurer ses joueurs, son profil.

Ces personnes sont à-moitié parties dans la sous-réalité virtuelle qu’elles tentent de faire valoir dans le réel et prétendent donc se reconfigurer comme on lance une nouvelle partie avec un nouvel avatar. C’est donc la confusion et évidemment, les rapaces rodent autour pour en instrumentaliser et en faire plonger un maximum car c’est vraisemblablement une mine d’or pour certains et une valeur sûre en matière d’abrutissement des masses !

Comme à la fin des années 60s, le psychédélisme a plombé les mouvements hippies engagés politiquement, le transgenre vient rabattre les individus vers leur monde intérieur pour explorer l’infini de leur nombril, créant ainsi un sujet nouveau, sans réelle consistance autre que destructrice, ni intérêt mais plus libérateur et important que tout à leurs yeux. C’est l’art de créer un faut combat pour faire oublier le vrai combat.